Éloge de la fuite

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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Jouissance lui fait suite.

Je fuis les miasmes de la ville, je jouis du bonheur d’être deux
Tu fuis ce que tu trouves horrible, tu jouis du suc des mandarines
Il ou elle fuit loin des lieux de torture pour jouir de liberté à l’abri de ces crimes
Nous fuyons bien souvent sans savoir ce qu’on fuit
Nous jouissons de la vie et de ses meilleurs fruits
Vous fuyez les tyrans à brides abattues 
Vous jouissez simplement quand le canon s’est tu
Ils fuient très loin des guerres, ils jouissent comme naguère.
Pierre Jean Boutet - Logo
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