Élu.
Publié le 03 août 2025
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Naïf longtemps j’ai cru, que j’étais un élu
Qu’un superbe destin, tout au bout de ma rue
M’attendait moi l’enfant, puisque j’étais perdu
Que la chance allait, me porter jusqu’aux nues.
Il me semblait pouvoir, répondre aux défis
A ce que je voyais, du monde autour de moi
Je n’avais qu’entrevu, pourtant cet infini
Et les questions sans fin, pas plus que les pourquoi.
Il m’a fallu grandir, pour comprendre les choses
Que moi je n’était rien, en tout cas pas grand chose
Qu’il y avait sur terre, de trop nombreuses causes
Pour espérer changer, des destins qui s’opposent.
Je n’en ai point conclu que j’étais impuissant
Que je n’étais pas dieu, un homme seulement
Là pour agir au mieux, d’abord avec les gens
Tous ceux pour qui au moins, j’ai quelque sentiment.
Quel ne fut pas aussi, mon émerveillement
Lorsque je fus l’élu de ton coeur, ton amant
Alors bien des questions, ou même des pourquoi
Se sont dissous au fond, de ce superbe émoi.
Qu’un superbe destin, tout au bout de ma rue
M’attendait moi l’enfant, puisque j’étais perdu
Que la chance allait, me porter jusqu’aux nues.
Il me semblait pouvoir, répondre aux défis
A ce que je voyais, du monde autour de moi
Je n’avais qu’entrevu, pourtant cet infini
Et les questions sans fin, pas plus que les pourquoi.
Il m’a fallu grandir, pour comprendre les choses
Que moi je n’était rien, en tout cas pas grand chose
Qu’il y avait sur terre, de trop nombreuses causes
Pour espérer changer, des destins qui s’opposent.
Je n’en ai point conclu que j’étais impuissant
Que je n’étais pas dieu, un homme seulement
Là pour agir au mieux, d’abord avec les gens
Tous ceux pour qui au moins, j’ai quelque sentiment.
Quel ne fut pas aussi, mon émerveillement
Lorsque je fus l’élu de ton coeur, ton amant
Alors bien des questions, ou même des pourquoi
Se sont dissous au fond, de ce superbe émoi.

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