Émerveillements et batailles.
Publié le 03 août 2025
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Faut-il mettre de soi dans tout ce qu’on écrit,
Ou être spectateur des choses de la vie ?
Le risque serait-il de placer son nombril
Au cœur de ce que voit un regard malhabile ?
Mais regarder les choses en entomologiste
N’est-ce pas l’émotion qui est bannie de la piste ?
La poésie dit-on doit nous parler au cœur
Comment est-ce possible en étant extérieur ?
Pour moi être poète c’est lever les barrières
Entre le monde et moi, je n’en suis que parcelle.
C’est retrouver les liens avec ce qui m’entoure
Éprouver à quel point ce lien est plein d’amour.
Je ne renie en rien toutes ces turbulences
Et tous ces remuements qui emportent les sens.
La vie ne se résume à un riche spectacle
Nous sommes des ludions, de fusions en débâcles.
Quand le savant se tient loin de ce qu’il observe
Pour que ses conclusions n’en soient pas entachées
Le poète à le faire, il se peut qu’il desserve,
Toute cette émotion à son texte attachée.
Alors lorsque je chante de la fleur les couleurs
Ou la délicatesse de son parfum suave
Je le fais en mettant dans mes mots tout mon cœur
De toute sa beauté, je deviens vite esclave.
Le débat reste ouvert mais pour moi j’ai tranché
Je n’ai point pour pudeur de m’ainsi retrancher
Tout ce que je vous livre, puise dans mes entrailles
Mes émerveillements tout comme mes batailles.
Ou être spectateur des choses de la vie ?
Le risque serait-il de placer son nombril
Au cœur de ce que voit un regard malhabile ?
Mais regarder les choses en entomologiste
N’est-ce pas l’émotion qui est bannie de la piste ?
La poésie dit-on doit nous parler au cœur
Comment est-ce possible en étant extérieur ?
Pour moi être poète c’est lever les barrières
Entre le monde et moi, je n’en suis que parcelle.
C’est retrouver les liens avec ce qui m’entoure
Éprouver à quel point ce lien est plein d’amour.
Je ne renie en rien toutes ces turbulences
Et tous ces remuements qui emportent les sens.
La vie ne se résume à un riche spectacle
Nous sommes des ludions, de fusions en débâcles.
Quand le savant se tient loin de ce qu’il observe
Pour que ses conclusions n’en soient pas entachées
Le poète à le faire, il se peut qu’il desserve,
Toute cette émotion à son texte attachée.
Alors lorsque je chante de la fleur les couleurs
Ou la délicatesse de son parfum suave
Je le fais en mettant dans mes mots tout mon cœur
De toute sa beauté, je deviens vite esclave.
Le débat reste ouvert mais pour moi j’ai tranché
Je n’ai point pour pudeur de m’ainsi retrancher
Tout ce que je vous livre, puise dans mes entrailles
Mes émerveillements tout comme mes batailles.

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