En homme libre
Publié le 03 août 2025
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On ne voit pas le monde du raz de son plancher
Comme on le comprend du haut de son clocher
On ne perçoit la terre du haut de la colline
Comme depuis l'espace quand de là on domine.
On détient nous dit-on liberté de penser
Mais penser librement n'est pas à tous donné
L'esprit conditionné est-il encore libre
Ce n'est pas je le crois ce qu'on lit dans les livres.
Il n'y a d'autres voies que de toujours comprendre
Que l'on ne sait très bien et qu'il nous faut apprendre
Sans cesse dans nos vies il nous faudra patience
Pour repousser plus loin nos pauvres connaissances
Raisonnables nous sommes mais combien limités
Dans la compréhension de ce qui nous entoure
Gardons nous prudemment de vouloir affirmer
Que l'on saisit bien tout, qu'on en a fait le tour.
Pour ma part je respecte les savants et les sages
Sachant bien qu'ils ne vivent eux mêmes que de doutes
Je suis prêt avec eux à faire un bout de route
Pour découvrir ainsi de nouveaux paysages
Pour augmenter aussi mon trop pauvre bagage
Et accéder peut-être à bien d'autres rivages
On croit avoir gardé les yeux très grand ouverts
Mais nous sommes aveugles à ce qui est offert.
Comme on le comprend du haut de son clocher
On ne perçoit la terre du haut de la colline
Comme depuis l'espace quand de là on domine.
On détient nous dit-on liberté de penser
Mais penser librement n'est pas à tous donné
L'esprit conditionné est-il encore libre
Ce n'est pas je le crois ce qu'on lit dans les livres.
Il n'y a d'autres voies que de toujours comprendre
Que l'on ne sait très bien et qu'il nous faut apprendre
Sans cesse dans nos vies il nous faudra patience
Pour repousser plus loin nos pauvres connaissances
Raisonnables nous sommes mais combien limités
Dans la compréhension de ce qui nous entoure
Gardons nous prudemment de vouloir affirmer
Que l'on saisit bien tout, qu'on en a fait le tour.
Pour ma part je respecte les savants et les sages
Sachant bien qu'ils ne vivent eux mêmes que de doutes
Je suis prêt avec eux à faire un bout de route
Pour découvrir ainsi de nouveaux paysages
Pour augmenter aussi mon trop pauvre bagage
Et accéder peut-être à bien d'autres rivages
On croit avoir gardé les yeux très grand ouverts
Mais nous sommes aveugles à ce qui est offert.

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