Équilibres

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 8 lecture
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Le soleil frappe fort la blancheur des façades
De ce blanc éclatant qu'on ici les falaises
Au point que éblouis on est prêt du malaise
Qu'on s'abrite les yeux au cours de la ballade.

Et le bleu des fenêtres répond au bleu des cieux
Au bleu de cette mer qui fut aimée des dieux
Quand les temples dressés en Méditerranée 
Étaient tous à leur gloire dans ce lointain passé.

Et l'ombre dans les rues étroites en escaliers
Permet une fraîcheur trop rare et appréciée 
Quand ces vieux architectes en concevaient les traits
De toutes ces ruelles au hasards calculés.

La lumière dehors qui magnifie les choses
Et l'ombre au dedans plus favorable aux roses
Un bien joli décor mais un peu assassin
On est bien mieux dedans sur quelques bons coussins.

J'aime les îles grecques, où est la vérité 
Dans ce cadre enchanteur on croirait tout facile
Mais la nature n'y est pas hélas si docile
Et un combat s'y mène de toute éternité.

Le combat que se livrent et l'ombre et la lumière 
Où l'alliée peut changer selon les circonstances
Où l'homme doit choisir et en toute conscience
À laquelle il rend grâce pour dire ses prières.

C'est bien la rareté qui fait le prix des choses
Dans ce sud exposé que le soleil arrose 
C'est l'ombre et la fraîcheur qui se montrent fort rares
Quand toute la nature, elle, en est si avare !

Et la vie se nourrit de quelques équilibres
Qui préservent aussi nos façons d'être libres
Jamais le balancier ne doit être à l'extrême 
Car alors c'est la vie qu'il menace de même.
Pierre Jean Boutet - Logo
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