Étrange que ce goût pour contempler lhorreur
Publié le 03 août 2025
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Depuis son canapé et cela à toute heure
Des films très cruels, pleins de sang et de meurtres
Alors que bien souvent, en fait, on est si pleutre.
Les mêmes à voir leur sang ou une simple aiguille
S’enfoncer dans leur bras, les voilà qui vacillent.
Curieux d’être éveillés à vivre un cauchemar
Et de ne supporter pas même ce regard !
Deux mondes parallèles, le réel et l’écran
Dans l’un on est petit, dans l’autre on se croit grand.
Quitte à fuir ce monde je préfère le rêve
Quand il permet de voir tout ce qu’on nous enlève.
La magie de la terre, forêts ou océans
Ce nid et cette mère dont nous sommes enfants,
Ces ciels bleus où naviguent d’élégants oiseaux blancs
Ces fleurs dont se parsèment en tous lieux tant de champs.
N’ai point besoin de films pour découvrir l’horreur.
Suffit de regarder combien les hommes ont peur.
D’abord de ce qu’ils vivent, du fait de leurs erreurs
Et quand j’ouvre les yeux, j’aimerai être ailleurs.
Des films très cruels, pleins de sang et de meurtres
Alors que bien souvent, en fait, on est si pleutre.
Les mêmes à voir leur sang ou une simple aiguille
S’enfoncer dans leur bras, les voilà qui vacillent.
Curieux d’être éveillés à vivre un cauchemar
Et de ne supporter pas même ce regard !
Deux mondes parallèles, le réel et l’écran
Dans l’un on est petit, dans l’autre on se croit grand.
Quitte à fuir ce monde je préfère le rêve
Quand il permet de voir tout ce qu’on nous enlève.
La magie de la terre, forêts ou océans
Ce nid et cette mère dont nous sommes enfants,
Ces ciels bleus où naviguent d’élégants oiseaux blancs
Ces fleurs dont se parsèment en tous lieux tant de champs.
N’ai point besoin de films pour découvrir l’horreur.
Suffit de regarder combien les hommes ont peur.
D’abord de ce qu’ils vivent, du fait de leurs erreurs
Et quand j’ouvre les yeux, j’aimerai être ailleurs.

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