Fable de tous temps et de tous pays
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
6 lecture
(0)
Au pays des moutons
Ne pensez pas aux loups, mais plutôt aux moutons
Partout dans tous pays où si bien on les tond
Je vous compte l’histoire d’un troupeau de laineux
Qui voulaient vivre ensemble, dans l’amour et sans haine.
Voulant vivre en paix, et à leur vie vaquer
Il fallait de leurs prés, la gestion confier
Lors d’un commun accord ils disent désigner
Ceux qui vont s’occuper, des communs intérêts.
Tout se passe au début dans le meilleur des mondes
Car ils sont bien connus tous ceux qui se dévouent
De leur moralité pas, même une seconde
Ne viendrait à douter, pas un seul de ces gnous.
Toutefois attirés par certains avantages
Par le goût du pouvoir, d’être vus davantage
Certains ont bien compris le parti à tirer
Des craintes et jalousies du troupeau apeuré.
Lors ce ne sont qu’intrigues, mouvements de palais
Discours très pathétiques, violents et enflammés
Oubliée la défense des communs intérêts,
Aux pensées les plus basses, il faut en appeler.
Au milieu des moutons, qui savent que bêler
Devenue inaudible toute complexité
Seuls les cris de colère, et ce qui peut briller
Trouvent grâce aux yeux d’une majorité.
Chacun défend du pré, la partie qu’il peut prendre
Se sentant menacé, par quiconque qui y entre
Chacun devient jaloux, de l’herbe du voisin
Aucun n’a dans l’idée, de partager son grain.
Ce sont de gros béliers, aux cornes avantageuses
Qui prennent le pouvoir, au nom de ces pleureuses
Toutes les vérités, portées par d’autres têtes
Modestes et chenues, sont hélas obsolètes.
Pendant ce temps les prés, surchargés de moutons
Ne sont entretenus, pour faire qu’ils seront
Demain encore capables, de nourrir ces couillons
Qui mangent toute l’herbe, et autant qu’ils pourront.
Ne pensez pas aux loups, mais plutôt aux moutons
Partout dans tous pays où si bien on les tond
Je vous compte l’histoire d’un troupeau de laineux
Qui voulaient vivre ensemble, dans l’amour et sans haine.
Voulant vivre en paix, et à leur vie vaquer
Il fallait de leurs prés, la gestion confier
Lors d’un commun accord ils disent désigner
Ceux qui vont s’occuper, des communs intérêts.
Tout se passe au début dans le meilleur des mondes
Car ils sont bien connus tous ceux qui se dévouent
De leur moralité pas, même une seconde
Ne viendrait à douter, pas un seul de ces gnous.
Toutefois attirés par certains avantages
Par le goût du pouvoir, d’être vus davantage
Certains ont bien compris le parti à tirer
Des craintes et jalousies du troupeau apeuré.
Lors ce ne sont qu’intrigues, mouvements de palais
Discours très pathétiques, violents et enflammés
Oubliée la défense des communs intérêts,
Aux pensées les plus basses, il faut en appeler.
Au milieu des moutons, qui savent que bêler
Devenue inaudible toute complexité
Seuls les cris de colère, et ce qui peut briller
Trouvent grâce aux yeux d’une majorité.
Chacun défend du pré, la partie qu’il peut prendre
Se sentant menacé, par quiconque qui y entre
Chacun devient jaloux, de l’herbe du voisin
Aucun n’a dans l’idée, de partager son grain.
Ce sont de gros béliers, aux cornes avantageuses
Qui prennent le pouvoir, au nom de ces pleureuses
Toutes les vérités, portées par d’autres têtes
Modestes et chenues, sont hélas obsolètes.
Pendant ce temps les prés, surchargés de moutons
Ne sont entretenus, pour faire qu’ils seront
Demain encore capables, de nourrir ces couillons
Qui mangent toute l’herbe, et autant qu’ils pourront.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.