Faiblesses.

Au milieu des tempêtes qui remuent nos entrailles
Lorsqu’avec nous mêmes nous menons la bataille
Écartelés vivants entre désirs contraires
Quand notre cœur se heurte à bien trop de barrières.

La voie que l’on choisit n’est toujours la meilleure 
Trop souvent la faiblesse nous a conduit ailleurs
Les regrets resteront nos pires souvenirs 
Autant que les remords qui nous feront souffrir.

Combien nous sommes faibles, dans nos chairs vulnérables 
Combien à dire vrai, peu sont admirables
Les risques que l’on prend sont bien à notre image
Ils sont à la hauteur, de ce qu’est le courage.

Pour plus grand que soi même, si du moins on y croit
Pour plus cher que sa vie, si on aime à ce point
Peut être dans ce cas, qu’on fait ce que l’on doit
À défaut de cela, les faits en sont témoins,

C’est d’abord à soi même bien sûr qu’on pensera
Oubliant la morale, si la peur ou l’envie
Submergent ces principes, qu’on croyaient bien acquis
Ce seront leurs débris, qu’au sol il restera.

Les héros ne sont là que pour nous consoler
Des mille lâchetés dont on serait capables
Confrontés à des actes ou des moments terribles
Et si nous y cédons pour nous en désoler.