Fatalité.

Comme une hirondelle abattue en plein vol
Après ses arabesques elle se retrouve au sol
Comme un enfant joyeux qui jouait là dehors
Cloué dans un fauteuil, frappé d’un mauvais sort,

Combien seront ainsi coupés dans leur élan 
Combien n’iront plus loin, il suffit d’un instant
Toute vie est précaire mais que cela fait mal
Lorsque est mis à terre, un être peu banal.

Comment croire au bien, invoquer le hasard
Quand devant ces malheurs on se sent si hagard
De bien belles paroles, certains sont peu avares
Mais que peuvent les mots pour un sort si barbare ?

On voudrait pour ces vies, les mettre à l’abri
Influer le destin et pour cela on prie
Mais on sait bien au fond qu’on ne maîtrise rien
On se rappelle alors, le sens du mot destin.

Pour autant tout ne vient d’une fatalité
Il y a tant de risques que l’on peut éviter 
Pour cela on ne doit jamais baisser les bras
La vie reste une lutte, et un très beau combat.