Faut-il quil en ait honte de ce quen fait il est,

Pour s’en aller ainsi à tout être voler
À l’oiseau belles plumes, à d’autres leurs défenses 
Pour s’en faire trophées ou plus grande  puissance ?

Pour être le plus fort au sein de sa tribu
Il emprunte à tous leurs meilleurs attributs.
Quelle étrange croyance que celle de pouvoir
S’emparer d’avantages que d’autres peuvent avoir !

Ce sont de pauvres choses dont il fera son sacre 
Quitte à ,pour cela, opérer des massacres
Gagnera-t-il alors de grandes connaissances 
À effacer ainsi de nombreuses existences ?

Ce n’est hélas ainsi qu’on progresse je pense
Nul ne peut voler à l’autre l’intelligence
Pour gagner sur ce plan il faut de la patience
Et aller au delà des signaux des cinq sens.

L’homme ne devient grand que s’il prend la mesure
De quelle est sa place au sein de la nature
Il s’ouvrira alors à d’autres aventures
Susceptibles, et seules, d’assurer son futur.