Finitude.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
7 lecture
(0)
Oh si le temps glissait sur nous sans un dommage
Comme l’eau sur les plumes d’un oiseau sous l’orage
Oh si nous n’étions pas flétris par son passage
Combien nombreux serions pour lui rendre hommage !
Mais nous ne le voyons que comme un ennemi
Avec la mort au bout comme meilleure amie.
Il court, si insidieux, au fil des jours qui passent
Que nous le percevons bien tard comme menace.
Voilà la différence entre jeunes et vieux
Les plus jeunes ne le voit comme un acteur odieux
Ils sont bien au contraire toujours eux très pressés
De grandir et de vivre bien à fond leurs années.
Tandis que ceux qui sont plus avancés en âge,
Commencent à sentir du temps tous les ravages.
Ils voient bien à quel point jamais ne les ménage
Le temps qui porte en lui l’inexorable outrage.
Il nous faudrait ainsi être inoxydables
Insensible aux effets dont le temps est capable
Être en quelque sorte, de fait, inaltérable
Pour accepter le temps, l’inviter à sa table.
Faits de chair et de sang nous ne pourrons le vaincre
Cela est certitude, alors pourquoi le craindre ?
Voilà la vérité de notre finitude
A nous pauvres humains dans notre solitude.
Comme l’eau sur les plumes d’un oiseau sous l’orage
Oh si nous n’étions pas flétris par son passage
Combien nombreux serions pour lui rendre hommage !
Mais nous ne le voyons que comme un ennemi
Avec la mort au bout comme meilleure amie.
Il court, si insidieux, au fil des jours qui passent
Que nous le percevons bien tard comme menace.
Voilà la différence entre jeunes et vieux
Les plus jeunes ne le voit comme un acteur odieux
Ils sont bien au contraire toujours eux très pressés
De grandir et de vivre bien à fond leurs années.
Tandis que ceux qui sont plus avancés en âge,
Commencent à sentir du temps tous les ravages.
Ils voient bien à quel point jamais ne les ménage
Le temps qui porte en lui l’inexorable outrage.
Il nous faudrait ainsi être inoxydables
Insensible aux effets dont le temps est capable
Être en quelque sorte, de fait, inaltérable
Pour accepter le temps, l’inviter à sa table.
Faits de chair et de sang nous ne pourrons le vaincre
Cela est certitude, alors pourquoi le craindre ?
Voilà la vérité de notre finitude
A nous pauvres humains dans notre solitude.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.