Grand frère Yves.
Publié le 03 août 2025
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J’ai longtemps attendu avant que de t’écrire
Que mes pleurs, que les larmes laissent place aux mots.
Tu étais ce grand frère dont j’aimais tant le rire
Dont un jour eut raison la violence des maux.
Tu es le frère aîné, celui qui dans l’enfance
Je regardais bien sûr comme un petit, un grand.
Tu es, et tu étais, celui dont la présence
Rappelait au petit quel en était le rang.
J’ai suivi après toi chacune des étapes
Études, et amour, parent aussi métier.
Tu m’as montré combien de maintenir un cap
Était bien ardu quand un couple s’effritait.
Nous fûmes si souvent éloignés, c’est ainsi,
Quand nous nous retrouvions, et enfin réunis
Nous éprouvions tous deux combien une fratrie
Pouvait souder des hommes tout au long d’une vie.
Quand nous étions plus jeunes, cinq ans de différence
Nous séparaient un peu, quant à nos expériences.
Plus tard en vieillissant, ça n’eut plus d’importance,
Cinq ans ce n’est grand chose, dans toute une existence.
J’ai là une photo, où nous sommes tous quatre
Debout, et entourant nos deux parents assis.
La mort est on le sait une dure marâtre
Nous sommes à présent trois, là où nous étions six.
Que mes pleurs, que les larmes laissent place aux mots.
Tu étais ce grand frère dont j’aimais tant le rire
Dont un jour eut raison la violence des maux.
Tu es le frère aîné, celui qui dans l’enfance
Je regardais bien sûr comme un petit, un grand.
Tu es, et tu étais, celui dont la présence
Rappelait au petit quel en était le rang.
J’ai suivi après toi chacune des étapes
Études, et amour, parent aussi métier.
Tu m’as montré combien de maintenir un cap
Était bien ardu quand un couple s’effritait.
Nous fûmes si souvent éloignés, c’est ainsi,
Quand nous nous retrouvions, et enfin réunis
Nous éprouvions tous deux combien une fratrie
Pouvait souder des hommes tout au long d’une vie.
Quand nous étions plus jeunes, cinq ans de différence
Nous séparaient un peu, quant à nos expériences.
Plus tard en vieillissant, ça n’eut plus d’importance,
Cinq ans ce n’est grand chose, dans toute une existence.
J’ai là une photo, où nous sommes tous quatre
Debout, et entourant nos deux parents assis.
La mort est on le sait une dure marâtre
Nous sommes à présent trois, là où nous étions six.

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