Grand père.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
5 lecture
(0)
Le ver est dans le fruit me disait mon grand père
Lorsqu’un homme avait mauvaise idée en tête
Le vieil instituteur croyait à des valeurs
Le respect, la justice, l’amour, bien sûr l’effort.
Il était survivant de la première guerre
Il en parlait parfois comme un malentendu
La patrie je crois bien qu’il n’y tenait plus guère
Du moins lorsqu’elle demande que ses enfants l’on tue.
Il aimait bien la vie et ses joies les plus simples
La famille unie autour d’un bon repas,
À ses petits enfants il contait des histoires
Ou même quelques fables récitées en patois.
il jouait à la pétanque, suivait le Tour de France
J’ai ce gai souvenir de drapeaux sur la carte
Lorsqu’il y épinglait la ville de l’étape
Et c’est en Poulidor qu’il mettait sa confiance.
Il tenait un jardin avec un soin extrême
Des rangées impeccables de carottes et poireaux
De salades épanouies qui faisait le régal
De sept petits enfants attablés le midi.
J’aimais jusqu’à la cave, cet endroit mystérieux
Où se trouvaient rangés des outils étonnants.
C’est à la qualité de ces objets utiles
Qu’on reconnaît celui qui connaît son métier.
Il était comme on dit sourd comme un pot de chambre
Cela ne nous gênait c’était même amusant
On articulait bien pour qu’il puisse comprendre
C’était même un jeu pour ses petits enfants.
Un jour il est parti sans avoir dit au revoir
Et il reste présent au fond de ma mémoire
Un grand père gâteau dont on parle souvent
Qui nous faisait danser tout en nous soulevant.
Lorsqu’un homme avait mauvaise idée en tête
Le vieil instituteur croyait à des valeurs
Le respect, la justice, l’amour, bien sûr l’effort.
Il était survivant de la première guerre
Il en parlait parfois comme un malentendu
La patrie je crois bien qu’il n’y tenait plus guère
Du moins lorsqu’elle demande que ses enfants l’on tue.
Il aimait bien la vie et ses joies les plus simples
La famille unie autour d’un bon repas,
À ses petits enfants il contait des histoires
Ou même quelques fables récitées en patois.
il jouait à la pétanque, suivait le Tour de France
J’ai ce gai souvenir de drapeaux sur la carte
Lorsqu’il y épinglait la ville de l’étape
Et c’est en Poulidor qu’il mettait sa confiance.
Il tenait un jardin avec un soin extrême
Des rangées impeccables de carottes et poireaux
De salades épanouies qui faisait le régal
De sept petits enfants attablés le midi.
J’aimais jusqu’à la cave, cet endroit mystérieux
Où se trouvaient rangés des outils étonnants.
C’est à la qualité de ces objets utiles
Qu’on reconnaît celui qui connaît son métier.
Il était comme on dit sourd comme un pot de chambre
Cela ne nous gênait c’était même amusant
On articulait bien pour qu’il puisse comprendre
C’était même un jeu pour ses petits enfants.
Un jour il est parti sans avoir dit au revoir
Et il reste présent au fond de ma mémoire
Un grand père gâteau dont on parle souvent
Qui nous faisait danser tout en nous soulevant.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.