Gymnastique
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
4 lecture
(0)
Écrire chaque jour, comme une gymnastique
Aligner tous ces mots, comme d’autres mastiquent
En goûter la saveur, sans perdre la pratique
En gardant le bon rythme, le faire en musique.
L’inspiration viendra, où elle s’abstiendra
Mais il faut s’y tenir, sinon elle s’en ira
Visiter d’autres plumes, plus alertes ou plus belles
Qui sauront la porter, plus haut sur leurs ailes.
Ce matin j’ai beau faire, je sens qu’elle n’est pas là
Je ne sens pas ce souffle, qui me donne le la
Tant pis je vais attendre, d’être un peu moins las
Peut être que plus tard, elle dira me voilà.
Il y a des jours avec, et il y a des jours sans
Inutile pourtant, d’avoir du mauvais sang
La belle est fantasque, et elle prend son temps
Parfois elle est hiver, et d’autres fois printemps.
Les mots sont une glaise qu’il faut longtemps pétrir
Qui ne se sentent à l’aise, que si on en est épris,
Qui ne prennent de forme, que si on les nourrit
De l’air et la lumière, que leur donne l’esprit.
J’écris donc chaque jour comme une gymnastique
Ma prose s’en ressent, elle est plus élastique
Il n’y manquera plus, piqure un peu magique
Que l’élixir puissant, des notes de musique.
Aligner tous ces mots, comme d’autres mastiquent
En goûter la saveur, sans perdre la pratique
En gardant le bon rythme, le faire en musique.
L’inspiration viendra, où elle s’abstiendra
Mais il faut s’y tenir, sinon elle s’en ira
Visiter d’autres plumes, plus alertes ou plus belles
Qui sauront la porter, plus haut sur leurs ailes.
Ce matin j’ai beau faire, je sens qu’elle n’est pas là
Je ne sens pas ce souffle, qui me donne le la
Tant pis je vais attendre, d’être un peu moins las
Peut être que plus tard, elle dira me voilà.
Il y a des jours avec, et il y a des jours sans
Inutile pourtant, d’avoir du mauvais sang
La belle est fantasque, et elle prend son temps
Parfois elle est hiver, et d’autres fois printemps.
Les mots sont une glaise qu’il faut longtemps pétrir
Qui ne se sentent à l’aise, que si on en est épris,
Qui ne prennent de forme, que si on les nourrit
De l’air et la lumière, que leur donne l’esprit.
J’écris donc chaque jour comme une gymnastique
Ma prose s’en ressent, elle est plus élastique
Il n’y manquera plus, piqure un peu magique
Que l’élixir puissant, des notes de musique.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.