Hors de moi
Publié le 03 août 2025
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Aujourd'hui j'ai écrit quelques huit cents poèmes
Depuis ces derniers mois un peu sur tous les thèmes
Lors quand je réalise jusqu'où ont pu conduire
Ces quelques mots jetés, juste pour les écrire
Ces mots qui ont voulu très fort que je les dise
A défaut de les crier qu'au moins je les écrive
A l'automne dernier, Paris à la dérive
Quand à nouveau frappé, par la mort et la crise.
Alors qu'en même temps la terre en haleine
Espérait l'avenir, préparé à grand peine
Par tous les chefs d'Etat que compte la planète
Des monstres fanatiques en voulaient à nos têtes.
Depuis je n'ai cessé de m'exprimer en vers
Le robinet depuis est resté grand ouvert
Et les mots crient toujours, ils font ce qui leur plaît
Je n'ai grand chose à dire, qu'à les laisser couler.
Ils s'en vont explorer ce monde et ses voies
Et souvent ils s'étonnent de tout ce qu'ils y voient
Des monts et des merveilles, et aussi nos bassesses
L'amour comme il chante, la haine comme elle blesse.
Je ne les tiens en laisse, ils font ce qui leur sied
Tantôt se font caresses, tantôt sont plus grossiers
Si jamais ils s'épuisent, ou s'en vont renoncer
Alors un jour peut être, qu'alors je me tairai.
Depuis ces derniers mois un peu sur tous les thèmes
Lors quand je réalise jusqu'où ont pu conduire
Ces quelques mots jetés, juste pour les écrire
Ces mots qui ont voulu très fort que je les dise
A défaut de les crier qu'au moins je les écrive
A l'automne dernier, Paris à la dérive
Quand à nouveau frappé, par la mort et la crise.
Alors qu'en même temps la terre en haleine
Espérait l'avenir, préparé à grand peine
Par tous les chefs d'Etat que compte la planète
Des monstres fanatiques en voulaient à nos têtes.
Depuis je n'ai cessé de m'exprimer en vers
Le robinet depuis est resté grand ouvert
Et les mots crient toujours, ils font ce qui leur plaît
Je n'ai grand chose à dire, qu'à les laisser couler.
Ils s'en vont explorer ce monde et ses voies
Et souvent ils s'étonnent de tout ce qu'ils y voient
Des monts et des merveilles, et aussi nos bassesses
L'amour comme il chante, la haine comme elle blesse.
Je ne les tiens en laisse, ils font ce qui leur sied
Tantôt se font caresses, tantôt sont plus grossiers
Si jamais ils s'épuisent, ou s'en vont renoncer
Alors un jour peut être, qu'alors je me tairai.

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