Jai eu en moi du feu, senti brûler la flamme
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
6 lecture
(0)
Éprouvé en mon cœur de superbes enthousiasmes
Me suis laissé porter par des élans magiques
Eu en toute innocence des rêves mirifiques.
Toute flambée pourtant finit en lit de braises
Quand l’orgueil est enfui, il cède au malaise
La fleur donne le fruit, la branche reste nue
Sur la lande errent encore bien des âmes perdues.
Heureux on peut nourrir bien plus longtemps la flamme
Alimenter le feu, brandir des oriflammes
Retarder le moment où il sera vaincu
Faire que le brasier reste entretenu.
Mais ce qui nous consume plus sûrement que tout
Sont les assauts du temps qui sont plus forts que nous.
Mais ce qui nous éteint envers et contre nous
C’est bien la lassitude qui s’empare de tout.
Me suis laissé porter par des élans magiques
Eu en toute innocence des rêves mirifiques.
Toute flambée pourtant finit en lit de braises
Quand l’orgueil est enfui, il cède au malaise
La fleur donne le fruit, la branche reste nue
Sur la lande errent encore bien des âmes perdues.
Heureux on peut nourrir bien plus longtemps la flamme
Alimenter le feu, brandir des oriflammes
Retarder le moment où il sera vaincu
Faire que le brasier reste entretenu.
Mais ce qui nous consume plus sûrement que tout
Sont les assauts du temps qui sont plus forts que nous.
Mais ce qui nous éteint envers et contre nous
C’est bien la lassitude qui s’empare de tout.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.