Jalousie ?
Publié le 03 août 2025
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Je suis jaloux de l’an lui qui renaît sans cesse
À travers les saisons jours de liesse ou d’ivresse,
Même lorsque les jours sont ternes ou l’agressent,
Il retrouve au printemps tous ses airs de jeunesse.
Quand nous pauvres humains qui ne vivons qu’un an
Qui de prime jeunesse s’achève en vieillesse,
Nous ne voyons revivre le temps de l’allégresse
Quel que soit notre temps, il ne dure qu’un temps.
Nous avons l’illusion de vivre un renouveau
Quand l’amour dans nos cœurs ramène la passion
La flambée éphémère remet tout à niveau
Quand la cendre recouvre tous ces pauvres brandons.
Je suis jaloux aussi du soleil, de la lune
Je le dis haut et fort et à l’un et à l’une
Vous passez impassibles chaque jour dans les cieux
Comme si rien n’avait d’importance à vos yeux.
Quand nous les créatures nous comptons chaque jour
Pour voir dans nos calendriers la course inexorable
Des jours et puis des mois, des années sans retour,
Tandis que tout là-haut vous êtes inébranlables.
Vous bercez d’illusion nos brèves existences
De cette régularité de vos seules présences
Comme si nous aussi nous avions l’assurance
De l’éveil du matin après la nuit d’absence.
Mais en fait je n’envie cette monotonie
Des ans et du soleil, de l’astre de la nuit
Si nos vies n’étaient plus qu’une répétition
L’ennui nous mènerait à pire perdition.
À travers les saisons jours de liesse ou d’ivresse,
Même lorsque les jours sont ternes ou l’agressent,
Il retrouve au printemps tous ses airs de jeunesse.
Quand nous pauvres humains qui ne vivons qu’un an
Qui de prime jeunesse s’achève en vieillesse,
Nous ne voyons revivre le temps de l’allégresse
Quel que soit notre temps, il ne dure qu’un temps.
Nous avons l’illusion de vivre un renouveau
Quand l’amour dans nos cœurs ramène la passion
La flambée éphémère remet tout à niveau
Quand la cendre recouvre tous ces pauvres brandons.
Je suis jaloux aussi du soleil, de la lune
Je le dis haut et fort et à l’un et à l’une
Vous passez impassibles chaque jour dans les cieux
Comme si rien n’avait d’importance à vos yeux.
Quand nous les créatures nous comptons chaque jour
Pour voir dans nos calendriers la course inexorable
Des jours et puis des mois, des années sans retour,
Tandis que tout là-haut vous êtes inébranlables.
Vous bercez d’illusion nos brèves existences
De cette régularité de vos seules présences
Comme si nous aussi nous avions l’assurance
De l’éveil du matin après la nuit d’absence.
Mais en fait je n’envie cette monotonie
Des ans et du soleil, de l’astre de la nuit
Si nos vies n’étaient plus qu’une répétition
L’ennui nous mènerait à pire perdition.

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