Je dois rendre hommage à ce mot quest le pied, ne serait-ce que pour faire un joli pied de nez, à tous ceux que lon dit bêtes comme leurs pieds, sans quau pied de la lettre, ils y prennent leur pied.

Je suis au pied du mur, je vais sur ce papier, coucher des pieds de vers, car pour moi c’est le pied. C’est pas des coups de pied que je récolterai, des kilomètres à pied ça use les souliers. 
Je pourrai perdre pied si j’écris comme un pied, j’en tends déjà vos rires, ça lui fera les pieds !
Colosse au pied d’argile, craignant la mise à pied, qui donc va couper l’herbe que j’ai là sous mon pied ?
Pourtant moi je travaille toujours d’arrache pied, pourquoi donc la craindrai l’injuste mise à pied ?
J’ai même un pied-à-terre, ou j’aime remettre mon pied, j’y trouverai peut être chaussure à mon pied.
Jamais je n’irai donc me tirer une balle dans mon pied, comment ferai-je alors pour vous faire du pied ?
Je fais depuis longtemps sachez le pied de grue, je m’en vais donc bientôt un peu lever le pied.
Plutôt que de risquer encore de vous casser les pieds, sur la pointe des pieds je vais me retirer.
Mais j’attends de pied ferme et le cœur apaisé, ceux qui dans ma fourmilière donneront un coup de pied.
Fin du papier pour n’y pas perdre pied.