Joli printemps

On t'espère longtemps, tous les ans on t'attend
Ta saveur est unique, vital est ton ferment
Ta saison est fidèle plus que n'est un serment
L'hiver nourrit nos doutes, toi tu es le printemps

Tu ouvres nos fenêtres au soleil et au vent
Tu parfumes champêtre de mille fleurs les champs
Tu réveilles en nous cette énergie nouvelle
Qui nous pousse soudain à des faims naturelles.

On retrouve l'espoir, on efface nos craintes,
Mille et une beautés, comme une toile peinte,
C'est comme un renouveau, un émerveillement,
On se lève enivré, ton air est vivifiant.

Dans le bleu de ton ciel s'envole une hirondelle,
Porteuse de bonheur dans le cœur de ces belles,
Qui s'en vont amoureuses au bras de leurs galants,
Le sourire sur les lèvres et les yeux pétillants.
Mille fleurs dans les champs ont des hampes fleuriesAdressées vers le ciel en prières de viePartout dans la nature gonflent des turgescencesQui sont signes visibles de cette renaissanceLes cœurs comme les corps vibrent à l'unissonRessentent au plus profond les vives vibrationsDe ces forces si neuves qu'appelle le printempsQui flottent si légères comme des cerfs volants

Mille fleurs dans les champs ont des hampes fleuries
Adressées vers le ciel en prières de vie
Partout dans la nature gonflent des turgescences
Qui sont signes visibles de cette renaissance

Les cœurs comme les corps vibrent à l'unisson
Ressentent au plus profond les vives vibrations
De ces forces si neuves qu'appelle le printemps
Qui flottent si légères comme des cerfs volants

On goûte à ses saveurs, on hume ses parfums,Tout bouge ici et là, et les corps ne font qu'un,La douceur du soleil est elle aussi complice,Qui pénètre en nos corps telle une inquisitrice.Quand ça et là sur l'herbe pointent des pâquerettes,Tout et même nos cœurs te chantent à tue-tête On s'asseoit sur un banc, un livre dans les mains,On savoure ces instants, enfin, on se sent bien.
On goûte à ses saveurs, on hume ses parfums,
Tout bouge ici et là, et les corps ne font qu'un,
La douceur du soleil est elle aussi complice,
Qui pénètre en nos corps telle une inquisitrice.

Quand ça et là sur l'herbe pointent des pâquerettes,
Tout et même nos cœurs te chantent à tue-tête 
On s'asseoit sur un banc, un livre dans les mains,
On savoure ces instants, enfin, on se sent bien.

Printemps, joli printemps continue tes risettesNous jouirons pleinement de tes folles cueillettes Quels que soient nos âges tes jours sont belle quête Le si cher renouveau auquel nous faisons fête.
Printemps, joli printemps continue tes risettes
Nous jouirons pleinement de tes folles cueillettes 
Quels que soient nos âges tes jours sont belle quête 
Le si cher renouveau auquel nous faisons fête.

Profitons-en vois tu de ces précieux instants,Qui nous rappelleront un peu de nos vingt ans,Un peu de nos amours à quelqu'heure du temps,Lorsque s'offrait à nous la douceur du printemps.
Profitons-en vois tu de ces précieux instants,
Qui nous rappelleront un peu de nos vingt ans,
Un peu de nos amours à quelqu'heure du temps,
Lorsque s'offrait à nous la douceur du printemps.