journée de brocante.

J’entrais dans l’entrepôt, une très grande salle
Où se tient la brocante qu’on dit municipale
Dans ce petit village blotti dans la montagne
Environné de près, de forêts, de campagnes.

Un vieux chien se tient là semblant garder l’entrée 
Pourtant des criminels par ici n’en connaît 
D’ailleurs il n’a pas l’air lui vraiment dangereux
C’est juste les pigeons qu’il peut rendre peureux.

Sous mes yeux d’écolier, c’est tout un bric-à-brac
J’aperçois oh merveille un objet et je craque
Un jouet, un vieux train, de plaisir m’en empare
Comme c’est les vacances, on voudra me l’offrir.

Dans un coin quelqu’un a su improviser
Un endroit de détente, presque un salon de thé 
Un geste bienveillant pour un peu de douceur
Et personnellement m’y rendrai tout à l’heure.

Un autre stand m’attire, celui d’un guérisseur 
Son étal encombré d’objets inattendus
On y voit l’artichaut et ses feuilles en fleurs
Des chiffons de couleurs parmi les invendus.

Pourquoi le pigeon vole, c’est la question du jour
Le jeu, l’animation et plein de gens autour
La chose à gagner semble particulière
C’est un voyage sûr, mais bien en montgolfière !

Cela me fait rêver, je suis un écolier 
Alors mon dernier vœu ce serait de voler
Hélas comme on n’y joue je ne puis espérer 
Remporter le grand prix, dans les airs m’élever.

On repart un peu tard, il faut rentrer enfin
A la porte le chien dévore ses croquettes
Dans ma tête je suis maintenant David Crockett
Je vis dans mes histoires, c’est ça mon quotidien.