Jungle miniature
Publié le 03 août 2025
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Quand allongé sur l'herbe, tel le dormeur du val
Mais les yeux grands ouverts, je suis toujours du bal
J'observe autour de moi ce monde mystérieux
Qui grouille minuscule et si industrieux,
Voilà quelques fourmis qui vont en file indienne
Entre les mille brins, elles vont et elles viennent
Transportant sur leur dos, des charges de chameaux
Et je n'en vois aucune, décharger son fardeau.
Là c'est la sauterelle qui nettoie ses antennes
Accrochée à la tige, elle grignote les feuilles
D'un bond à tire-d'ailes, elle saute tel un chevreuil
Effrayée par mon geste, quand ma main se promène.
Plus loin c'est un bousier, insecte infatigable
Qui pousse devant lui, Sisyphe improbable
Une boule énorme, jusqu'à ses galeries
Où grandissent ses larves à l'abri dans ces nids.
Voyez la coccinelle dans sa livrée choisie
Qui fait la demoiselle sur un bouton fleuri
Elle est en recherche de quelques pucerons
Qu'elle aime tant à traire, c'est la bonne saison.
Tapie près d'un caillou, qui bien chaud le protège
Se trouve un lézard vert, dragon de ce manège
Qui salive en votant toutes ces proies probables
Qui toutes à son menu seront fort délectables.
Je me relève alors à l'issue du voyage
Je retrouve mesure de mon vrai paysage
Réalisant alors que ce monde où j'étais
N'est pas plus paisible, que là où je suis né.
Mais les yeux grands ouverts, je suis toujours du bal
J'observe autour de moi ce monde mystérieux
Qui grouille minuscule et si industrieux,
Voilà quelques fourmis qui vont en file indienne
Entre les mille brins, elles vont et elles viennent
Transportant sur leur dos, des charges de chameaux
Et je n'en vois aucune, décharger son fardeau.
Là c'est la sauterelle qui nettoie ses antennes
Accrochée à la tige, elle grignote les feuilles
D'un bond à tire-d'ailes, elle saute tel un chevreuil
Effrayée par mon geste, quand ma main se promène.
Plus loin c'est un bousier, insecte infatigable
Qui pousse devant lui, Sisyphe improbable
Une boule énorme, jusqu'à ses galeries
Où grandissent ses larves à l'abri dans ces nids.
Voyez la coccinelle dans sa livrée choisie
Qui fait la demoiselle sur un bouton fleuri
Elle est en recherche de quelques pucerons
Qu'elle aime tant à traire, c'est la bonne saison.
Tapie près d'un caillou, qui bien chaud le protège
Se trouve un lézard vert, dragon de ce manège
Qui salive en votant toutes ces proies probables
Qui toutes à son menu seront fort délectables.
Je me relève alors à l'issue du voyage
Je retrouve mesure de mon vrai paysage
Réalisant alors que ce monde où j'étais
N'est pas plus paisible, que là où je suis né.

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