Jy pense à chaque fois quil est là devant moi
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
4 lecture
(0)
Sa photo est présente au cœur de mon logis
J’y songe à chaque fois, que dirait-il de moi
S’il savait qu’à présent, c’est bien moi, qui écrit ?
Ce n’est point ce seul jour que l’on consacre aux pères
Qui n’est, au vrai, pour moi le principal repère,
Pour bien me rappeler tout ce qu’il m’a donné
Tout son exemple offert, que par lui je suis né.
Il me manque sans cesse, que dirait-il du monde ?
Je perçois son sourire devant sa descendance,
Mais aussi son dépit devant la décadence
De ces valeurs humaines qui ne sont plus fécondes.
Serait-il indulgent devant mes pauvres textes.
Lui qui a enseigné jusqu’aux plus grands auteurs ?
Je suis sûr qu’il ferait ses critiques avec cœur
Mais qu’elles seraient justes, l’amour n’est un prétexte.
Son départ a creusé en moi un gouffre sombre
C’est celui de la mort, qui ne m’est familière.
Et bien qu’elle ait frappé avant, et plus, depuis,
Je peine à me pencher au dessus de ce puits.
Mes parents sont présents parmi mes souvenirs
Ces précieuses images où je puis revenir
Parfois je les consulte, toujours ils me sourient
Je sens bien leur présence, quelle que soit la nuit.
J’y songe à chaque fois, que dirait-il de moi
S’il savait qu’à présent, c’est bien moi, qui écrit ?
Ce n’est point ce seul jour que l’on consacre aux pères
Qui n’est, au vrai, pour moi le principal repère,
Pour bien me rappeler tout ce qu’il m’a donné
Tout son exemple offert, que par lui je suis né.
Il me manque sans cesse, que dirait-il du monde ?
Je perçois son sourire devant sa descendance,
Mais aussi son dépit devant la décadence
De ces valeurs humaines qui ne sont plus fécondes.
Serait-il indulgent devant mes pauvres textes.
Lui qui a enseigné jusqu’aux plus grands auteurs ?
Je suis sûr qu’il ferait ses critiques avec cœur
Mais qu’elles seraient justes, l’amour n’est un prétexte.
Son départ a creusé en moi un gouffre sombre
C’est celui de la mort, qui ne m’est familière.
Et bien qu’elle ait frappé avant, et plus, depuis,
Je peine à me pencher au dessus de ce puits.
Mes parents sont présents parmi mes souvenirs
Ces précieuses images où je puis revenir
Parfois je les consulte, toujours ils me sourient
Je sens bien leur présence, quelle que soit la nuit.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.