L' horizon grisC'est un horizon gris... Un ciel muet de traîne...Un paradis détruit où tout n'est plus que haine.Chaque mot est nuage. Il est chargé d'angoisse.L'azur est un rideau pendu que le vent f
Publié le 03 août 2025
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L' horizon gris
C'est un horizon gris... Un ciel muet de traîne...
Un paradis détruit où tout n'est plus que haine.
Chaque mot est nuage. Il est chargé d'angoisse.
L'azur est un rideau pendu que le vent froisse.
Elle est partie ce soir, en emportant l'amour.
Ses yeux sont des ruisseaux. Son cœur est un tambour.
Il regarde ses mains. Il ne sait quoi en faire
À part les tordre encore... Il ne peut que se taire...
Par la vitre givrée, il contemple la nuit.
Tout est froid au dehors. Il n'y a aucun bruit.
Mais c'est pareil dedans. Simplement ses sanglots.
Il caresse en rêvant quelques vieux bibelots.
Ils sont posés sur l'âtre. Ici, le feu est mort
Comme au fond de son âme. En un dernier effort,
Il se jette, épuisé, dans le creux du fauteuil
Qu'elle adorait, pourtant. Elle en a fait son deuil.
Il reste seul et vide. Une horloge s'arrête
Elle préfère aussi se montrer plus discrète
En capturant le temps. Peut-être par mépris ;
Peut-être par respect de cet horizon gris.
Guy DELVIG
21/1/2022
Un petit clin d'œil au poème de Guy Delvig '' L'horizon gris''Désespoir,Le ciel est grisonnant qui entretient la peine,Tout un monde englouti où n'est plus que rancœur,Les anciens mots d'amour ne sont plus que déveine,L'atmosphère embrumée assombrit les deux cœurs.Il reste seul ce soir, elle a claqué la porte,Emportant avec elle, mille et un souvenirs,Il se sent impuissant face à ses amours mortes,Et se tait désarmé, ne sachant plus quoi dire.Debout à la fenêtre, il regarde au loin.Le givre a dessiné tel un peintre magique,Le froid a installé dans son cœur le chagrinLe bruit s'est fait silence, personne ne réplique.Dans sa gorge nouée transpirent des sanglots,Que son mouchoir brodé tente d'atténuer,Il ressasse en sa tête ce passé combien beau,Et pleure cet amour qu'il ne peut oublier.Il est las et se pose dans le fauteuil usé,Le même qu'au fil du temps ils ont su partager,Il n'a plus ce confort qu'il avait avec elle,Elle qui s'épanchait et qu'il trouvait si belle.La solitude habite son corps tout déglingué,La pendule s'éteint, comme le feu dans l'âtre,Une larme a roulé, tombant sur le plancher,S'il veut la retrouver, il lui faudra se battre. © Danièle Labranche
Un petit clin d'œil au poème de Guy Delvig '' L'horizon gris''
Désespoir,
Le ciel est grisonnant qui entretient la peine,
Tout un monde englouti où n'est plus que rancœur,
Les anciens mots d'amour ne sont plus que déveine,
L'atmosphère embrumée assombrit les deux cœurs.
Il reste seul ce soir, elle a claqué la porte,
Emportant avec elle, mille et un souvenirs,
Il se sent impuissant face à ses amours mortes,
Et se tait désarmé, ne sachant plus quoi dire.
Debout à la fenêtre, il regarde au loin.
Le givre a dessiné tel un peintre magique,
Le froid a installé dans son cœur le chagrin
Le bruit s'est fait silence, personne ne réplique.
Dans sa gorge nouée transpirent des sanglots,
Que son mouchoir brodé tente d'atténuer,
Il ressasse en sa tête ce passé combien beau,
Et pleure cet amour qu'il ne peut oublier.
Il est las et se pose dans le fauteuil usé,
Le même qu'au fil du temps ils ont su partager,
Il n'a plus ce confort qu'il avait avec elle,
Elle qui s'épanchait et qu'il trouvait si belle.
La solitude habite son corps tout déglingué,
La pendule s'éteint, comme le feu dans l'âtre,
Une larme a roulé, tombant sur le plancher,
S'il veut la retrouver, il lui faudra se battre.
© Danièle Labranche
La nostalgie
C’est sous un ciel de plomb que sa rêverie passe
Tout n’est plus que décombres d’une vie qui se lasse
Le présent n’a plus guère à vrai dire d’importance
Ce n’est qu’en souvenirs qu’encore le cœur danse.´
Un départ en fanfare sans même un au-revoir
Qui lui a démoli jusqu’au dernier espoir.
Il reste bras ballants ne sachant plus quoi faire
Devinant que sa vie s’en va droit vers l’enfer.
D’un regard dévasté il voit par la fenêtre
Les arbres engainés d’une couche de givre
Il n’y a plus pour l’amour de oui ou de peut être
Juste ce froid silence où il lui faudra vivre.
Sa gorge est serrée étouffant ses sanglots
Il s’en va à l’évier pour boire un verre d’eau
Il la revoit sourire tandis qu’elle cuisinait
Plissant ses yeux coquins, fronçant son petit nez.
Lui reviennent alors tous ces beaux souvenirs
La chaleur de ses bras, ses baisers à mourir
Tandis qu’à la pendule s’égrènent sans pitié
Les heures qui effacent ces moments oubliés.
C'est un horizon gris... Un ciel muet de traîne...
Un paradis détruit où tout n'est plus que haine.
Chaque mot est nuage. Il est chargé d'angoisse.
L'azur est un rideau pendu que le vent froisse.
Elle est partie ce soir, en emportant l'amour.
Ses yeux sont des ruisseaux. Son cœur est un tambour.
Il regarde ses mains. Il ne sait quoi en faire
À part les tordre encore... Il ne peut que se taire...
Par la vitre givrée, il contemple la nuit.
Tout est froid au dehors. Il n'y a aucun bruit.
Mais c'est pareil dedans. Simplement ses sanglots.
Il caresse en rêvant quelques vieux bibelots.
Ils sont posés sur l'âtre. Ici, le feu est mort
Comme au fond de son âme. En un dernier effort,
Il se jette, épuisé, dans le creux du fauteuil
Qu'elle adorait, pourtant. Elle en a fait son deuil.
Il reste seul et vide. Une horloge s'arrête
Elle préfère aussi se montrer plus discrète
En capturant le temps. Peut-être par mépris ;
Peut-être par respect de cet horizon gris.
Guy DELVIG
21/1/2022
Un petit clin d'œil au poème de Guy Delvig '' L'horizon gris''Désespoir,Le ciel est grisonnant qui entretient la peine,Tout un monde englouti où n'est plus que rancœur,Les anciens mots d'amour ne sont plus que déveine,L'atmosphère embrumée assombrit les deux cœurs.Il reste seul ce soir, elle a claqué la porte,Emportant avec elle, mille et un souvenirs,Il se sent impuissant face à ses amours mortes,Et se tait désarmé, ne sachant plus quoi dire.Debout à la fenêtre, il regarde au loin.Le givre a dessiné tel un peintre magique,Le froid a installé dans son cœur le chagrinLe bruit s'est fait silence, personne ne réplique.Dans sa gorge nouée transpirent des sanglots,Que son mouchoir brodé tente d'atténuer,Il ressasse en sa tête ce passé combien beau,Et pleure cet amour qu'il ne peut oublier.Il est las et se pose dans le fauteuil usé,Le même qu'au fil du temps ils ont su partager,Il n'a plus ce confort qu'il avait avec elle,Elle qui s'épanchait et qu'il trouvait si belle.La solitude habite son corps tout déglingué,La pendule s'éteint, comme le feu dans l'âtre,Une larme a roulé, tombant sur le plancher,S'il veut la retrouver, il lui faudra se battre. © Danièle Labranche
Un petit clin d'œil au poème de Guy Delvig '' L'horizon gris''
Désespoir,
Le ciel est grisonnant qui entretient la peine,
Tout un monde englouti où n'est plus que rancœur,
Les anciens mots d'amour ne sont plus que déveine,
L'atmosphère embrumée assombrit les deux cœurs.
Il reste seul ce soir, elle a claqué la porte,
Emportant avec elle, mille et un souvenirs,
Il se sent impuissant face à ses amours mortes,
Et se tait désarmé, ne sachant plus quoi dire.
Debout à la fenêtre, il regarde au loin.
Le givre a dessiné tel un peintre magique,
Le froid a installé dans son cœur le chagrin
Le bruit s'est fait silence, personne ne réplique.
Dans sa gorge nouée transpirent des sanglots,
Que son mouchoir brodé tente d'atténuer,
Il ressasse en sa tête ce passé combien beau,
Et pleure cet amour qu'il ne peut oublier.
Il est las et se pose dans le fauteuil usé,
Le même qu'au fil du temps ils ont su partager,
Il n'a plus ce confort qu'il avait avec elle,
Elle qui s'épanchait et qu'il trouvait si belle.
La solitude habite son corps tout déglingué,
La pendule s'éteint, comme le feu dans l'âtre,
Une larme a roulé, tombant sur le plancher,
S'il veut la retrouver, il lui faudra se battre.
© Danièle Labranche
La nostalgie
C’est sous un ciel de plomb que sa rêverie passe
Tout n’est plus que décombres d’une vie qui se lasse
Le présent n’a plus guère à vrai dire d’importance
Ce n’est qu’en souvenirs qu’encore le cœur danse.´
Un départ en fanfare sans même un au-revoir
Qui lui a démoli jusqu’au dernier espoir.
Il reste bras ballants ne sachant plus quoi faire
Devinant que sa vie s’en va droit vers l’enfer.
D’un regard dévasté il voit par la fenêtre
Les arbres engainés d’une couche de givre
Il n’y a plus pour l’amour de oui ou de peut être
Juste ce froid silence où il lui faudra vivre.
Sa gorge est serrée étouffant ses sanglots
Il s’en va à l’évier pour boire un verre d’eau
Il la revoit sourire tandis qu’elle cuisinait
Plissant ses yeux coquins, fronçant son petit nez.
Lui reviennent alors tous ces beaux souvenirs
La chaleur de ses bras, ses baisers à mourir
Tandis qu’à la pendule s’égrènent sans pitié
Les heures qui effacent ces moments oubliés.

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