La ballade des hommes perdus.
Publié le 03 août 2025
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Vous hommes d’aujourd’hui, vous vous dites modernes
Vos peurs restent celles qui hantaient vos aïeux
Vous les considérez comme vieilles badernes
Vous êtes les mêmes que soyez jeunes, ou vieux.
Vous voyez le monde certes avec d’autres yeux
Vos émotions remuent en vous tout comme avant
Que soyez mécréants ou que vous soyez pieux
Ce sont nos vieux démons qui soufflent dans le vent.
Vous vous pensez plus forts qu’avant dans vos cavernes
Mais vous tremblez toujours rarement pour le mieux
Il vous suffit de voir franchir votre poterne
Un quelconque étranger pour le chasser du lieu,
Convaincus qu’il ne peut résider sous vos cieux.
Hélas vous vous trompez, vous vous trompez souvent
De votre humanité vous êtes oublieux
Ce sont nos vieux démons qui soufflent dans le vent.
Vous ne respectez plus le sol qui vous materne
Vous souillez, vous pillez, vous exploitez soucieux
De produire d’abord selon votre gouverne,
Négligents, criminels et toujours orgueilleux.
Vous ne maîtrisez plus vos besoins impérieux
Peut être est-il trop tard, hélas, dorénavant
Pour choisir d’autres voies, pour un futur radieux.
Ce sont nos vieux démons qui soufflent dans le vent.
S’il existe un dieu et surtout s’il m’entend
Qu’il constate les fruits de ses jeux délicieux :
Pourquoi nous a-t-il fait stupides et savants ?
Ce sont nos vieux démons qui soufflent dans le vent.
Vos peurs restent celles qui hantaient vos aïeux
Vous les considérez comme vieilles badernes
Vous êtes les mêmes que soyez jeunes, ou vieux.
Vous voyez le monde certes avec d’autres yeux
Vos émotions remuent en vous tout comme avant
Que soyez mécréants ou que vous soyez pieux
Ce sont nos vieux démons qui soufflent dans le vent.
Vous vous pensez plus forts qu’avant dans vos cavernes
Mais vous tremblez toujours rarement pour le mieux
Il vous suffit de voir franchir votre poterne
Un quelconque étranger pour le chasser du lieu,
Convaincus qu’il ne peut résider sous vos cieux.
Hélas vous vous trompez, vous vous trompez souvent
De votre humanité vous êtes oublieux
Ce sont nos vieux démons qui soufflent dans le vent.
Vous ne respectez plus le sol qui vous materne
Vous souillez, vous pillez, vous exploitez soucieux
De produire d’abord selon votre gouverne,
Négligents, criminels et toujours orgueilleux.
Vous ne maîtrisez plus vos besoins impérieux
Peut être est-il trop tard, hélas, dorénavant
Pour choisir d’autres voies, pour un futur radieux.
Ce sont nos vieux démons qui soufflent dans le vent.
S’il existe un dieu et surtout s’il m’entend
Qu’il constate les fruits de ses jeux délicieux :
Pourquoi nous a-t-il fait stupides et savants ?
Ce sont nos vieux démons qui soufflent dans le vent.

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