La clairière
Publié le 03 août 2025
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La mousse en coussinets épouse la moraine
Partout l'humidité règne en souveraine
Une brume y flotte et ses volutes traînent
Entre tous les vieux troncs, comme écharpes de laine.
Royaume du silence où tout semble bien mort
Le seul bruit qui s'entend est celui du bois mort
Qui craque sous le pied, au rythme de nos pas
Nous qui nous avançons, où personne ne va.
Car l'endroit est maudit, qui y va n'en revient
La légende le dit, tout le monde s'y tient
Sauf quelques audacieux en quête d'un trésor
De rubis de joyaux, et de pépites d'or.
Il y eu là jadis une grande bataille
On y dit que deux rois perdirent leurs entrailles
Que les seuls survivants qui alors en sortirent
N'avaient plus leur raison, leurs blessures étaient pires.
On conte qu'un fracas, suivi de grandes flammes
S'aperçurent au loin sur le lieu de ce drame
Comme si un démon s'y était éveillé
Qu'il avait avalé, d'un coup, les deux armées.
Depuis sur cette scène la forêt a poussé
La brume a envahi le fond de la vallée
Maquis inextricable qui cache un secret
Il faut couper les lianes, pour un mètre avancer.
Quand soudain on débouche sur la vaste clairière
Au centre se distingue une vasque, un cratère
On devine cachés sous la poussière jaune
Des os et des squelettes, partout sur cette zone.
Le voila le mystère, il semble éclairci
L'éruption a eu lieu, avec elle a jailli
Ces jets de gaz mortels sous lesquels ont péri
Les vaillants chevaliers qui se battaient ici.
On enfile des masques, il ne faut s'attarder
L'endroit à l'air paisible, mais plane le danger
On recherche des coffres qui pourraient contenir
Ces trésors oubliés pour qui on peut périr.
On reviendra bredouilles, nous n'étions les premiers
Alors on est partis et à peine éloignés
Éclate un grondement qui nous a effrayé
Comme si le démon à nouveau s'éveillait.
Comme on a couru à en perdre haleine !
Notre quête soudain, comme elle semble vaine
Quand on est ressortis de la forêt hantée
N'y jamais revenir, alors on s'est jurés.
Partout l'humidité règne en souveraine
Une brume y flotte et ses volutes traînent
Entre tous les vieux troncs, comme écharpes de laine.
Royaume du silence où tout semble bien mort
Le seul bruit qui s'entend est celui du bois mort
Qui craque sous le pied, au rythme de nos pas
Nous qui nous avançons, où personne ne va.
Car l'endroit est maudit, qui y va n'en revient
La légende le dit, tout le monde s'y tient
Sauf quelques audacieux en quête d'un trésor
De rubis de joyaux, et de pépites d'or.
Il y eu là jadis une grande bataille
On y dit que deux rois perdirent leurs entrailles
Que les seuls survivants qui alors en sortirent
N'avaient plus leur raison, leurs blessures étaient pires.
On conte qu'un fracas, suivi de grandes flammes
S'aperçurent au loin sur le lieu de ce drame
Comme si un démon s'y était éveillé
Qu'il avait avalé, d'un coup, les deux armées.
Depuis sur cette scène la forêt a poussé
La brume a envahi le fond de la vallée
Maquis inextricable qui cache un secret
Il faut couper les lianes, pour un mètre avancer.
Quand soudain on débouche sur la vaste clairière
Au centre se distingue une vasque, un cratère
On devine cachés sous la poussière jaune
Des os et des squelettes, partout sur cette zone.
Le voila le mystère, il semble éclairci
L'éruption a eu lieu, avec elle a jailli
Ces jets de gaz mortels sous lesquels ont péri
Les vaillants chevaliers qui se battaient ici.
On enfile des masques, il ne faut s'attarder
L'endroit à l'air paisible, mais plane le danger
On recherche des coffres qui pourraient contenir
Ces trésors oubliés pour qui on peut périr.
On reviendra bredouilles, nous n'étions les premiers
Alors on est partis et à peine éloignés
Éclate un grondement qui nous a effrayé
Comme si le démon à nouveau s'éveillait.
Comme on a couru à en perdre haleine !
Notre quête soudain, comme elle semble vaine
Quand on est ressortis de la forêt hantée
N'y jamais revenir, alors on s'est jurés.

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