La couleur des cheveux.
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
4 lecture
(0)
Quand donc peut-on savoir qu’on est devenu vieux ?
Est-ce à la couleur que prennent nos cheveux ?
Est-ce dans les douleurs qui sourdent à nos genoux ?
Ou dans le fond du cœur quand on ne croit en nous ?
Chacun a sa réponse, je vous livre la mienne
Quand le futur n’a plus pour moi de séduction
Lorsque je ne crois plus aux vertus des projets
Quand ce qui va venir a la couleur du jais.
Quand c’est dans le passé, l’armoire à souvenirs
Que je m’en vais puiser ce qui va me réjouir
Quand je ne construis plus de nouvelles histoires
Quand je ne serai plus qu’un pavé de mémoire.
Je sens que se tarissent les raisons d’avancer
Tout autant que se perdent les raisons d’espérer.
Irrémédiablement je glisse sur la pente
Ou la vie ne devient qu’une longue attente.
Ce n’est pas tant le gris qui orne les cheveux
Ce n’est pas tant les cris que poussent tous mes os
C’est plutôt mes écrits qui me crient tu es vieux
Et je connais le prix qu’ont un jour les adieux.
Est-ce à la couleur que prennent nos cheveux ?
Est-ce dans les douleurs qui sourdent à nos genoux ?
Ou dans le fond du cœur quand on ne croit en nous ?
Chacun a sa réponse, je vous livre la mienne
Quand le futur n’a plus pour moi de séduction
Lorsque je ne crois plus aux vertus des projets
Quand ce qui va venir a la couleur du jais.
Quand c’est dans le passé, l’armoire à souvenirs
Que je m’en vais puiser ce qui va me réjouir
Quand je ne construis plus de nouvelles histoires
Quand je ne serai plus qu’un pavé de mémoire.
Je sens que se tarissent les raisons d’avancer
Tout autant que se perdent les raisons d’espérer.
Irrémédiablement je glisse sur la pente
Ou la vie ne devient qu’une longue attente.
Ce n’est pas tant le gris qui orne les cheveux
Ce n’est pas tant les cris que poussent tous mes os
C’est plutôt mes écrits qui me crient tu es vieux
Et je connais le prix qu’ont un jour les adieux.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.