La plume paresseuse.
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
5 lecture
(0)
La plume que l’on chante et que l’on dit légère
Pèse pourtant souvent, du poids qu’a l’enclume.
Quand point ne la visitent les rêves ou la fièvre
Qu’elle n’est soulevée par les feux qu’ils allument.
La plume dont on dit qu’elle court très allègre
Pour effleurer la page et y semer les mots,
Se montre paresseuse ou pire d’humeur aigre
Si point ne la soulève, la muse, de son flot.
La plume que l’on croit mutine et vagabonde
Qui grappille les mots dont son encre abonde,
Repose immobile, pour ne pas dire inerte,
Entre les doigts navrés d’un impuissant poète.
Quel que soit l’instrument, il équipe le geste
Et quel que soit le geste, c’est l’esprit qui du reste,
Donne vie, donne sens à tout ce qu’il produit
Objets inanimés, sachez c’est bien ainsi.
Pèse pourtant souvent, du poids qu’a l’enclume.
Quand point ne la visitent les rêves ou la fièvre
Qu’elle n’est soulevée par les feux qu’ils allument.
La plume dont on dit qu’elle court très allègre
Pour effleurer la page et y semer les mots,
Se montre paresseuse ou pire d’humeur aigre
Si point ne la soulève, la muse, de son flot.
La plume que l’on croit mutine et vagabonde
Qui grappille les mots dont son encre abonde,
Repose immobile, pour ne pas dire inerte,
Entre les doigts navrés d’un impuissant poète.
Quel que soit l’instrument, il équipe le geste
Et quel que soit le geste, c’est l’esprit qui du reste,
Donne vie, donne sens à tout ce qu’il produit
Objets inanimés, sachez c’est bien ainsi.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.