La poésie, pour moi.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
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La poésie ne doit pas être un paravent 
Elle doit rester ouverte grand à tous les vents 
Aux alizés tout comme à tous les vents mauvais 
La poésie ainsi va partout où je vais.

Avec elle je plonge au profond de l’abysse
Ou je m’en vais goûter à mille et un délices 
Je contemple la face de mes pires démons 
Je roule dans la vague ou dans le goémon.

Si elle est une bulle d’où regarder le monde 
Elle n’est pas un prisme pour en cacher l’immonde
Mais bien pour s’extraire de toutes saletés 
Empruntant pour cela des ailes de beauté.

Tandis que la laideur me tire par les pieds
La poésie m’élève au dessus du bourbier
Tandis que mes yeux pleurent de le voir s’écrouler 
Par elle mon coeur chante de pouvoir en louer

Encore la beauté qui malgré tout subsiste
Encore le passé qu’ont bâti des artistes.
Même si droit devant, je vois tout ce qui pèse,
Et provoque en moi ce très profond malaise.

La poésie ressemble à l’ultime bouée 
Offerte aux humains quand ils sont naufragés 
Comme un dernier moyen de pouvoir surnager
Et de garder l’espoir malgré tous les dangers.
Pierre Jean Boutet - Logo
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