La question.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 5 lecture
(0)
Quand les fleurs des genêts habillent d’or les pentes 
Que les lilas, partout, embaument rues et sentes,
Quand l’herbe a la couleur vert tendre du printemps
Je sens que tout revit pour un cycle d’un an.

Pourtant je ne sais point quel sera le prochain
Si la vie d’ici là aura clos mon destin.
Je partirai un jour sans connaître la suite
Ce départ je voudrais qu’il ne soit une fuite.

Pour ce lieu qu’est le monde j’éprouve tant d’amour
Pour ce qu’il m’a offert dès que j’ai vu le jour
Tendresses et merveilles pour mes sens éblouis 
Et Il y a tant de choses que ne connais de lui !

Pour ce lieu qu’est le monde et cette humanité 
Qui l’habite tout comme d’autres vies y sont nées 
J’éprouve une inquiétude que je ne puis calmer
Trop de signes s’expriment qui viennent m’alarmer.

Vient alors la question obsédante parfois
Dois-je désespérer ou encore avoir foi?
En tout ce que les hommes vont, s’ils le veulent, changer
Pour surmonter bientôt tous les affreux dangers ?

Quand renaît la nature c’est comme à chaque fois
D’une lueur d’espoir qu’elle ranime ma foi
Pourtant lorsque survient la mauvaise nouvelle
C’est le doute à nouveau et son bruit de crécelle.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.