La retraite
Publié le 03 août 2025
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Quand sonne pour beaucoup l’heure de la retraite
Ils se disent enfin libres sont nos journées !
Tous les jours deviendront pour nous des jours de fête
Nous sommes seuls maîtres de notre destinée.
Au début quand on jouit de relents de jeunesse
On voyage, on court, de vivre on ne cesse.
Mais vite pour certains sont d’autres rendez-vous
Pour traiter les douleurs aux hanches ou aux genoux.
Quand d’autres réalisent que pour faire leurs courses
Ils n’ont hélas que peu dans le fond de la bourse.
Il va falloir souvent se serrer la ceinture
Pour ses petits enfants, un peu de confiture.
La liberté se paye à un prix élevé
Quand le corps ou l’argent viennent les entraver
Alors certains, vaincus, las se recroquevillent
Et demeurent bien seuls au sein de leur coquille.
Il en existent d’autres qui font bonne figure
Gâtés par leur santé et leur bonne nature,
Qui jouissent bien encore de corrects revenus
À des âges avancés qui sont bien parvenus.
Ceux là font des jaloux, on les traite de tout
Car ce sont des nantis, ils ne font rien du tout
Sauf s’occuper des autres dans les associations
Ou être conseillers communaux d’occasion.
Ou être bien présents pour leurs petits enfants
Ou être les aidants de personnes fragiles
Ceux là qui pense à eux ? Mais moi je les défends
Ils s’emploient pour nous rendre la vie plus facile.
Quand s’ouvre cette page sur un nouveau parcours
Chacun fait comme il peut, il s’assied ou il court,
Qui donc pour les juger ? Quand ce sera son tour
Chacun alors verra ce qu’il peut à son tour.
Ils se disent enfin libres sont nos journées !
Tous les jours deviendront pour nous des jours de fête
Nous sommes seuls maîtres de notre destinée.
Au début quand on jouit de relents de jeunesse
On voyage, on court, de vivre on ne cesse.
Mais vite pour certains sont d’autres rendez-vous
Pour traiter les douleurs aux hanches ou aux genoux.
Quand d’autres réalisent que pour faire leurs courses
Ils n’ont hélas que peu dans le fond de la bourse.
Il va falloir souvent se serrer la ceinture
Pour ses petits enfants, un peu de confiture.
La liberté se paye à un prix élevé
Quand le corps ou l’argent viennent les entraver
Alors certains, vaincus, las se recroquevillent
Et demeurent bien seuls au sein de leur coquille.
Il en existent d’autres qui font bonne figure
Gâtés par leur santé et leur bonne nature,
Qui jouissent bien encore de corrects revenus
À des âges avancés qui sont bien parvenus.
Ceux là font des jaloux, on les traite de tout
Car ce sont des nantis, ils ne font rien du tout
Sauf s’occuper des autres dans les associations
Ou être conseillers communaux d’occasion.
Ou être bien présents pour leurs petits enfants
Ou être les aidants de personnes fragiles
Ceux là qui pense à eux ? Mais moi je les défends
Ils s’emploient pour nous rendre la vie plus facile.
Quand s’ouvre cette page sur un nouveau parcours
Chacun fait comme il peut, il s’assied ou il court,
Qui donc pour les juger ? Quand ce sera son tour
Chacun alors verra ce qu’il peut à son tour.

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