La ronde infernale

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
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Que cesse des pensées la ronde infernale
Et que me soit donné un seul temps de repos.
Je vois toujours du noir dans tous les paysages 
La lumière aussi mais ça ne me soulage.

Certes la cécité n’est en rien enviable
Puisque le noir est y comme seconde peau.
Combien ne rien y voir fait trop place à la peur
Pour préférer ce manque à la vue de l’horreur.
Même les yeux fermés trop de nuages noirs
Encombrent mes pensées voulant tuer l’espoir
Seul l’oubli de ce monde ou plutôt l’ignorance
Pourraient chasser le noir au cœur de ma conscience.

Cette charge, ce poids, je les sais bien futiles 
Seule, de fait, l’action pourrait être utile.
Mais elles sont plus fortes que l’est ma volonté 
Je ne puis les chasser, pas plus les ignorer.

Il me faut vivre avec l’encombrante présence 
De tout ce qui résonne en moi comme sentence.
Aléa jacta est et ite missa est
Ce genre d’expression, c’est ce que je déteste !
Pierre Jean Boutet - Logo
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