La seule trace.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
5 lecture
(0)
Regarde autour de toi ces mille et un objets
Qu’au fil de tes années tu as accumulés ?
Combien donc d’entre eux te sont indispensables
Te libérer des autres, en serais-tu capable ?
Regarde ils sont partout, dans le moindre tiroir
Débordent les casiers et aussi les armoires.
Peux-tu te regarder alors dans le miroir
Et lister ces objets que tu peux bien avoir ?
Tous ceux que l’on peut voir, ne sont que le décor
Mais combien sont cachés qu’on n’aperçoit dehors ?
Tous ceux dont tu te sers ne sont qu’une misère
Au regard de tous ceux qui dorment dans tes serres.
Quand tu rêves d’espace, de plus grande demeure
Aussitôt tu t’empresses de la remplir d’objets
Ils sont là très présents jusqu’à ce que tu meures
Puis d’un autre que toi ils deviendront sujets.
Quand parfois tu étouffes sous l’amas qui grandit
Tu viens à rêver de cellule monacale
Mais tu vois un objet et sitôt te dédis
Tu reprends avec lui cette course infernale.
C’est partout la pléthore, le surplus et l’excès
Mais voilà tu n’as plus la force de lutter
Les objets ont gagné, ils occupent la place
Et ils seront de toi bientôt la seule trace.
Qu’au fil de tes années tu as accumulés ?
Combien donc d’entre eux te sont indispensables
Te libérer des autres, en serais-tu capable ?
Regarde ils sont partout, dans le moindre tiroir
Débordent les casiers et aussi les armoires.
Peux-tu te regarder alors dans le miroir
Et lister ces objets que tu peux bien avoir ?
Tous ceux que l’on peut voir, ne sont que le décor
Mais combien sont cachés qu’on n’aperçoit dehors ?
Tous ceux dont tu te sers ne sont qu’une misère
Au regard de tous ceux qui dorment dans tes serres.
Quand tu rêves d’espace, de plus grande demeure
Aussitôt tu t’empresses de la remplir d’objets
Ils sont là très présents jusqu’à ce que tu meures
Puis d’un autre que toi ils deviendront sujets.
Quand parfois tu étouffes sous l’amas qui grandit
Tu viens à rêver de cellule monacale
Mais tu vois un objet et sitôt te dédis
Tu reprends avec lui cette course infernale.
C’est partout la pléthore, le surplus et l’excès
Mais voilà tu n’as plus la force de lutter
Les objets ont gagné, ils occupent la place
Et ils seront de toi bientôt la seule trace.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.