La virée au château de Salses.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
4 lecture
(0)
A un âge où encore ils dansent et ils valsent
Ils partirent ce jour pour le château de Salses
Départ à l’aube pâle, c’est depuis la Cerdagne
Que nos bus et autos ce lieu d’histoire gagnent.
Plus de trente nous fûmes au lieu de rendez-vous
Où de hautes murailles surgissent de grands trous
La bâtisse est superbe à moitié enterrée
Consacrée à la guerre, surgissant du passé.
La visite fut faite par un bien curieux guide
Mélangeant lourdes blagues à forte érudition.
Un monument immense aux grandes salles vides
Qu’il nous faudra meubler par imagination.
Un lieu d’affrontement en ces temps où l’Europe
Était faite de rois qui se faisaient la guerre
Pour leurs seuls intérêts, ils n’étaient philanthropes,
Et de souci des peuples, sûr, ils n’en avaient guère !
Ce qui devint l’Espagne et ce qui était France
Se combattaient alors en dépit des souffrances
Voulant le Roussillon au pied des Pyrénées.
Aragon et Castille fort le revendiquaient.
Puis un jour la frontière s’établît sur les crêtes
De la chaîne où pointe le haut mont Canigou
La forteresse ici ne fut alors plus prête
À défendre l’entrée, elle n’était plus verrou.
C’est un peu par miracle qu’elle fut conservée
Malgré le sieur Vauban qui dit qu’elle ne servait.
Elle est un témoignage assez majestueux
D’une histoire passée en des temps peu glorieux.
La tête bien remplie de mille anecdotes
Nos ventres exigeait une restauration.
C’est donc à Barcarès qu’on trouva la popote,
Qu’un honnête repas donna satisfaction.
Plus de deux heures à table, le service était lent
Le vent soufflait très fort et nous étions dolents.
Les courageux partirent pour une promenade
D’autres moins enthousiastes gagnèrent leurs pénates.
Ils partirent ce jour pour le château de Salses
Départ à l’aube pâle, c’est depuis la Cerdagne
Que nos bus et autos ce lieu d’histoire gagnent.
Plus de trente nous fûmes au lieu de rendez-vous
Où de hautes murailles surgissent de grands trous
La bâtisse est superbe à moitié enterrée
Consacrée à la guerre, surgissant du passé.
La visite fut faite par un bien curieux guide
Mélangeant lourdes blagues à forte érudition.
Un monument immense aux grandes salles vides
Qu’il nous faudra meubler par imagination.
Un lieu d’affrontement en ces temps où l’Europe
Était faite de rois qui se faisaient la guerre
Pour leurs seuls intérêts, ils n’étaient philanthropes,
Et de souci des peuples, sûr, ils n’en avaient guère !
Ce qui devint l’Espagne et ce qui était France
Se combattaient alors en dépit des souffrances
Voulant le Roussillon au pied des Pyrénées.
Aragon et Castille fort le revendiquaient.
Puis un jour la frontière s’établît sur les crêtes
De la chaîne où pointe le haut mont Canigou
La forteresse ici ne fut alors plus prête
À défendre l’entrée, elle n’était plus verrou.
C’est un peu par miracle qu’elle fut conservée
Malgré le sieur Vauban qui dit qu’elle ne servait.
Elle est un témoignage assez majestueux
D’une histoire passée en des temps peu glorieux.
La tête bien remplie de mille anecdotes
Nos ventres exigeait une restauration.
C’est donc à Barcarès qu’on trouva la popote,
Qu’un honnête repas donna satisfaction.
Plus de deux heures à table, le service était lent
Le vent soufflait très fort et nous étions dolents.
Les courageux partirent pour une promenade
D’autres moins enthousiastes gagnèrent leurs pénates.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.