La voix des anciens.
Publié le 03 août 2025
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À lire les anciens, Platon ou hérodote
Montaigne ou Pascal, Hugo ou bien Stendhal
Certains vont s’étonner que les hommes radotent
Quand ils parlent de vie, de mort, de bien, de mal.
Quand il n’a sa pensée tournée vers sa survie,
Qu’il peut s’interroger sur le sens de la vie
De tous temps il s’en va trouver mêmes questions
Et se mettre en quête des mêmes réflexions.
Les plus savants d’entre eux, les plus sages aussi
Se heurtent aux mystères, les mêmes qu’aujourd’hui.
Quoiqu’ils sachent, ils constatent qu’ils ne savent grand chose
De notre univers, et quelles en sont les causes.
Malgré son ignorance sur sa propre existence,
Il a acquis pourtant une telle puissance
Qu’il se croit au delà des simples contingences
Et met tout en danger par sa folle exigence.
C’est un nouveau mystère qui interpelle l’homme
Alors qu’il a conscience qu’il doit être économe
Des ressources plus rares qu’il ne faut gaspiller
S’il veut pour ses enfants des choses à grappiller
Il emprunte une voie oh combien délétère
Qui condamne la vie telle qu’elle est sur la Terre :
Il s’engouffre à mort dans tous ses vieux conflits
Il consomme à mort de la Terre les fruits.
Les anciens eux pourtant l’ont toujours mis en garde
Méfie toi de l’hubris, l’avenir te regarde.
Mais qui les lit encore ? L’ignorance est reine
Et la bêtise alors, sans honte à pris les rênes.
Montaigne ou Pascal, Hugo ou bien Stendhal
Certains vont s’étonner que les hommes radotent
Quand ils parlent de vie, de mort, de bien, de mal.
Quand il n’a sa pensée tournée vers sa survie,
Qu’il peut s’interroger sur le sens de la vie
De tous temps il s’en va trouver mêmes questions
Et se mettre en quête des mêmes réflexions.
Les plus savants d’entre eux, les plus sages aussi
Se heurtent aux mystères, les mêmes qu’aujourd’hui.
Quoiqu’ils sachent, ils constatent qu’ils ne savent grand chose
De notre univers, et quelles en sont les causes.
Malgré son ignorance sur sa propre existence,
Il a acquis pourtant une telle puissance
Qu’il se croit au delà des simples contingences
Et met tout en danger par sa folle exigence.
C’est un nouveau mystère qui interpelle l’homme
Alors qu’il a conscience qu’il doit être économe
Des ressources plus rares qu’il ne faut gaspiller
S’il veut pour ses enfants des choses à grappiller
Il emprunte une voie oh combien délétère
Qui condamne la vie telle qu’elle est sur la Terre :
Il s’engouffre à mort dans tous ses vieux conflits
Il consomme à mort de la Terre les fruits.
Les anciens eux pourtant l’ont toujours mis en garde
Méfie toi de l’hubris, l’avenir te regarde.
Mais qui les lit encore ? L’ignorance est reine
Et la bêtise alors, sans honte à pris les rênes.

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