Laisser courir ses doigts libres sur le clavier
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
5 lecture
(0)
Partir à la recherche de nouvelles idées
Comment dire autrement les anciennes pensées
Comment trouver des mots qui ne soient usagés ?
Qui ne s’y est frotté à ce défi suprême
Arriver à s’ouvrir à de tous nouveaux thèmes
Montrer tout ce que d’autres ont toujours ignoré
Dévoiler à nos yeux des choses bien cachées ?
Alors que les savants font tant de découvertes
Les mathématiciens des équations superbes
Demeure l’âme humaine une friche en herbe
Bien que de ses passions, la liste reste ouverte.
Le poète se risque aux frontières du sens
Essaie d’en bousculer et d’en saisir l’essence
Ce n’est que par miracle et sans l’avoir voulu
Qu’il va franchir l’obstacle, mais alors qui l’a su ?
Je suis dans l’aventure depuis très peu de temps
Aurai-je plus de chance que les bardes d’antan ?
Je ne sais si ma plume saura prendre le vent
Qui transporte les âmes par dessus les étangs.
De même que Saint Paul s’en allant à Damas
Ferai-je la rencontre qui ouvrira ce sas ?
Qui sait si une muse sans trop y réfléchir
N’y verra une ruse pour se laisser fléchir ?
Paradoxe vivant que ce qu’on imagine
Est toujours en deçà puisqu’on ne le devine,
De ce qui est ailleurs et hors de nos limites.
Moi tout ce que j’espère, c’est que l’on m’y invite.
Comment dire autrement les anciennes pensées
Comment trouver des mots qui ne soient usagés ?
Qui ne s’y est frotté à ce défi suprême
Arriver à s’ouvrir à de tous nouveaux thèmes
Montrer tout ce que d’autres ont toujours ignoré
Dévoiler à nos yeux des choses bien cachées ?
Alors que les savants font tant de découvertes
Les mathématiciens des équations superbes
Demeure l’âme humaine une friche en herbe
Bien que de ses passions, la liste reste ouverte.
Le poète se risque aux frontières du sens
Essaie d’en bousculer et d’en saisir l’essence
Ce n’est que par miracle et sans l’avoir voulu
Qu’il va franchir l’obstacle, mais alors qui l’a su ?
Je suis dans l’aventure depuis très peu de temps
Aurai-je plus de chance que les bardes d’antan ?
Je ne sais si ma plume saura prendre le vent
Qui transporte les âmes par dessus les étangs.
De même que Saint Paul s’en allant à Damas
Ferai-je la rencontre qui ouvrira ce sas ?
Qui sait si une muse sans trop y réfléchir
N’y verra une ruse pour se laisser fléchir ?
Paradoxe vivant que ce qu’on imagine
Est toujours en deçà puisqu’on ne le devine,
De ce qui est ailleurs et hors de nos limites.
Moi tout ce que j’espère, c’est que l’on m’y invite.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.