Lattirance du vide.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 5 lecture
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Trop souvent à mon goût, c’est fou, je tourne en rond
Quand l’ennui me rattrape par le bout du crayon
L’attirance du vide ce n’est pas mon rayon
Je préfère de loin quand je me donne à la fond.

L’action a pour vertu d’éviter les questions
Celles par trop connues qui s’agitent au fond
Pourquoi, comment, qu’est-ce que je fais ici ?
Et qu’il n’y a personne à qui dire merci.

Dans ces temps délicats où l’on n’est plus soumis
À ces mille contraintes qui émaillent nos vies
Où l’esprit tout soudain ne se trouve encombré 
De ces mille obstacles à toujours effacer,

Comme il ne sait pas s’arrêter tout de go
Qu’il n’y a pas de bouton pour le mettre au repos
Le voilà qu’il gamberge et vient s’aventurer
Sur les berges tranquilles où gisent ces sujets.

Le regard intérieur est rempli de dangers
Pour celui ou pour celle qui n’y est préparé.
Et s’il n’a pas de guide dans ce monde étranger 
Il risque par mégarde de vite s’égarer.

Ma plume sait très bien où elle ne doit aller
Je connais cet espace qu’il me plaît d’explorer.
J’ai dans le grand fourbi qu’on appelle mémoire 
Où m’en aller revivre mes plus belles histoires.
Pierre Jean Boutet - Logo
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