L'automne a fini d'éparpiller ses cheveux d'or dans le vent rieur

Publié le 04 août 2025 2 minutes de lecture 6 lecture
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Il se dépose sous mes pas et me montre la voie.

Sur tes chemins dorés de feuilles 
Aux tempes de givre argentées, 
Tu m’as pris par la main, automne pour tes merveilles arpenter, 
Et tes trésors qu’ainsi je cueille 
Au gré de mes rêves égarés, 
Je devrai en faire le deuil 
Quand l’hiver sera arrivé....

L'automne a été nourri comme un nouveau néDes couleurs que le vent a porté en son seinSi l'hiver de glace se doit de l'éclipserJe garderai en moi ses reflets blonds et brunsJe les élèverai jusqu'au prochain étéLe cycle de la vie prend vie chaque matin.
L'automne a été nourri comme un nouveau né
Des couleurs que le vent a porté en son sein
Si l'hiver de glace se doit de l'éclipser
Je garderai en moi ses reflets blonds et bruns
Je les élèverai jusqu'au prochain été
Le cycle de la vie prend vie chaque matin.

Pourquoi tant de langueur dans tes tons rouge et or, 
Où sont donc les ardeurs que promet ton décor ? 
Automne donne moi plus à rêver encore 
Avant que les frimas n’enveloppent nos corps.

Je m'endors mon ami
Je m'endors, et sourisRien en ce monde n'est éternelPrenant part à l'éphéméritéJe m'incline et réponds à l'appelDe la belle aux bijoux enneigés.
Je m'endors, et souris
Rien en ce monde n'est éternel
Prenant part à l'éphémérité
Je m'incline et réponds à l'appel
De la belle aux bijoux enneigés.

Automne bel automne 
Toi aussi m’abandonne, 
Je tiens par la main 
Je suis sûr que demain, 
Protégés des manteaux des couches hivernales, 
Nous rêverons ensemble d’aurores boréales...

Que ces aurores baignant dans nos crépuscules
Nous montrent la voie vers la Beauté majusculeLes étoiles brillent sous nos pas de soleilSi elles remontaient rien ne serait plus pareil.
Nous montrent la voie vers la Beauté majuscule
Les étoiles brillent sous nos pas de soleil
Si elles remontaient rien ne serait plus pareil.

Peu m’importe alors le froid qui est dehors, 
Le chemin de ton coeur est pour moi pavé d’or, 
Peu importe dehors quel peut être mon sort, 
Les saisons du bonheur sont celles de ton corps.

Le corps véhicule la maladresse
D'un coeur libre de ses fantaisiesHâtez-vous même si rien ne presseAllons cueillir les fleurs de l'utopie.
D'un coeur libre de ses fantaisies
Hâtez-vous même si rien ne presse
Allons cueillir les fleurs de l'utopie.
Pierre Jean Boutet - Logo
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