Le canal.
Publié le 03 août 2025
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Sur les berges tranquilles du canal qui paresse
S’en viennent loin des villes sans que rien ne les presse
Juste pour y goûter l’atmosphère paisible
Des gens qui s’y promènent chaque fois que possible.
A l’endroit où jadis peinaient fort pour haller
Les péniches chargées de foudres ou de blé
Des travailleurs de force ou des chevaux de traits
Déambulent des gens séduits par ses attraits.
Charme indéfinissable de ces ouvrages là
Magie des écluses menant de haut en bas
Majesté des esquifs au fil du lent courant
Bruissement des feuillus agités par le vent.
Avec ici et là d’impassibles pêcheurs
Assoupis près des cannes qui guettent l’improbable
Le poisson imprudent dans la vase et le sable
Profitant d’une sieste, gagnés par la langueur.
Aussi des amoureux qui s’étendent sur l’herbe
Et s’embrassent discrets bien en retrait des berges
Tandis que les passants parfois sur eux gambergent
Envieux ou critiques, usant d’éculés verbes.
Le canal quant à lui poursuit sa vie tranquille
Empressé lui aussi de s’éloigner des villes
Pour paresser enfin à travers la campagne
Et offrir à chacun un endroit qui se gagne.
S’en viennent loin des villes sans que rien ne les presse
Juste pour y goûter l’atmosphère paisible
Des gens qui s’y promènent chaque fois que possible.
A l’endroit où jadis peinaient fort pour haller
Les péniches chargées de foudres ou de blé
Des travailleurs de force ou des chevaux de traits
Déambulent des gens séduits par ses attraits.
Charme indéfinissable de ces ouvrages là
Magie des écluses menant de haut en bas
Majesté des esquifs au fil du lent courant
Bruissement des feuillus agités par le vent.
Avec ici et là d’impassibles pêcheurs
Assoupis près des cannes qui guettent l’improbable
Le poisson imprudent dans la vase et le sable
Profitant d’une sieste, gagnés par la langueur.
Aussi des amoureux qui s’étendent sur l’herbe
Et s’embrassent discrets bien en retrait des berges
Tandis que les passants parfois sur eux gambergent
Envieux ou critiques, usant d’éculés verbes.
Le canal quant à lui poursuit sa vie tranquille
Empressé lui aussi de s’éloigner des villes
Pour paresser enfin à travers la campagne
Et offrir à chacun un endroit qui se gagne.

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