Le chemin des dames.
Publié le 03 août 2025
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Voilà Mars qui arrive, que nous réserve-t-il ?
Pour un dieu de la guerre, le choix est difficile.
Car il est tant de lieux où se montrent hostiles
Les hommes, oui les hommes, car je parle de Ils.
Certains louent le printemps, un sujet plus facile,
Quand meurent chaque jour des filles et des fils
De l’amour, j’en conviens, il faut suivre le fil
Sans penser à nos larmes qui sourdent entre nos cils.
Voilà Mars qui se dresse, aurai-je la berlue ?
C’est un pantin grossier qui devant se remue !
Et un brutal langage qui humilie et tue
Dont il use sans cesse, vis à vis des vaincus.
Que l’on est loin d’un dieu sur son char de colère
Devant ce vil tyran pour qui l’honneur n’est guère
Qu’un jouet désuet dont on usait naguère
Lorsque l’on respectait un peu son adversaire.
L’histoire est traversée de ces vents trop violents
Dont le souffle est tenace, dont le souffle est puissant.
Les peuples vont choisir chaque fois le quidam
Celui qui les conduit vers le chemin des dames.
Je crains que ne suffise le rameau d’olivier
Pour ramener la paix, le monde a dévié
Sur des voies à nouveaux toutes emplies de dangers
L’homme, quoiqu’il en dise, ne sait en rien changer.
Pour un dieu de la guerre, le choix est difficile.
Car il est tant de lieux où se montrent hostiles
Les hommes, oui les hommes, car je parle de Ils.
Certains louent le printemps, un sujet plus facile,
Quand meurent chaque jour des filles et des fils
De l’amour, j’en conviens, il faut suivre le fil
Sans penser à nos larmes qui sourdent entre nos cils.
Voilà Mars qui se dresse, aurai-je la berlue ?
C’est un pantin grossier qui devant se remue !
Et un brutal langage qui humilie et tue
Dont il use sans cesse, vis à vis des vaincus.
Que l’on est loin d’un dieu sur son char de colère
Devant ce vil tyran pour qui l’honneur n’est guère
Qu’un jouet désuet dont on usait naguère
Lorsque l’on respectait un peu son adversaire.
L’histoire est traversée de ces vents trop violents
Dont le souffle est tenace, dont le souffle est puissant.
Les peuples vont choisir chaque fois le quidam
Celui qui les conduit vers le chemin des dames.
Je crains que ne suffise le rameau d’olivier
Pour ramener la paix, le monde a dévié
Sur des voies à nouveaux toutes emplies de dangers
L’homme, quoiqu’il en dise, ne sait en rien changer.

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