Le feu
Publié le 03 août 2025
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Quand le cœur est à sec, que l'émotion déserte
Quand on ne sent plus rien qui vous tient en alerte
Quand un sang bien trop clair bouillonne sans le fer
Quand dans ce cœur qui bat il n'y a plus de combat
Alors le dos courbé, vidé de toutes forces
Quand il n'éprouve rien qui vit sous son écorce
Pour brûler de passion ces mots ou bien ces phrases
Qui le font vibrer fort en de belles emphases.
Leçon de modestie pour ce faiseur de mots
Qui nourrit l'illusion de cuire dans son pot
Qui croirait bien à tort qu'il forge seul ce beau
Alors qu'il ne s'en fait que le pauvre écho.
Mais cette énergie qui surgit de sa plume
Comme un volcan éteint qui soudain se rallume
Il n'est que le servant d'une puissance ancienne
Qui de l'aube des temps a voulu qu'elle advienne.
La poésie naquit de ce feu autrefois
Qui naissait de la vie dans les champs et les bois
Et cette lave coule dans de multiples doigts
Quand elle trouve un poète et suscite son émoi.
Il est alors comme sont tous ces lustres
Qui donnent leur lumière à tous et même aux rustres
Elle sort de leurs lampes et pourtant cette aura
Provient de tout ce feu qui bat entre nos bras.
Quand on ne sent plus rien qui vous tient en alerte
Quand un sang bien trop clair bouillonne sans le fer
Quand dans ce cœur qui bat il n'y a plus de combat
Alors le dos courbé, vidé de toutes forces
Quand il n'éprouve rien qui vit sous son écorce
Pour brûler de passion ces mots ou bien ces phrases
Qui le font vibrer fort en de belles emphases.
Leçon de modestie pour ce faiseur de mots
Qui nourrit l'illusion de cuire dans son pot
Qui croirait bien à tort qu'il forge seul ce beau
Alors qu'il ne s'en fait que le pauvre écho.
Mais cette énergie qui surgit de sa plume
Comme un volcan éteint qui soudain se rallume
Il n'est que le servant d'une puissance ancienne
Qui de l'aube des temps a voulu qu'elle advienne.
La poésie naquit de ce feu autrefois
Qui naissait de la vie dans les champs et les bois
Et cette lave coule dans de multiples doigts
Quand elle trouve un poète et suscite son émoi.
Il est alors comme sont tous ces lustres
Qui donnent leur lumière à tous et même aux rustres
Elle sort de leurs lampes et pourtant cette aura
Provient de tout ce feu qui bat entre nos bras.

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