Le grand retournement.
Publié le 03 août 2025
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Beaucoup n’y croyaient pas, certains en doutent encore
Car ceux là se voudraient toujours à l’âge d’or
Où ils pouvaient sans fin et sans frein prospérer
Où avoir toujours plus, ils pouvaient espérer.
Beaucoup donc le niaient ce grand retournement
Quand d’autres leur parlaient du grand effondrement
Ils ne voulaient rien voir malgré les catastrophes
Alors que le futur déjà les apostrophe.
Pourtant nous y voilà dans ce dérèglement
La terre est une horloge, nous l’avons détraquée
Combien de nos erreurs lors devrons nous traquer ?
Et comment se résoudre à tant de changements ?
Tout est allé si vite, à peine une vie d’homme
Je suis né dans un monde qui las n’existe plus.
C’est au nom du progrès qu’on en a fait l’abus.
De tout ce qui n’est plus n’en peut faire la somme !
Ma mémoire est peuplée comme dans un musée
De toutes ces images où je grandis enfant
Je les range, précieux, et sans m’en amuser
Dans des textes où toujours c’est mon cœur qui se fend.
Car ceux là se voudraient toujours à l’âge d’or
Où ils pouvaient sans fin et sans frein prospérer
Où avoir toujours plus, ils pouvaient espérer.
Beaucoup donc le niaient ce grand retournement
Quand d’autres leur parlaient du grand effondrement
Ils ne voulaient rien voir malgré les catastrophes
Alors que le futur déjà les apostrophe.
Pourtant nous y voilà dans ce dérèglement
La terre est une horloge, nous l’avons détraquée
Combien de nos erreurs lors devrons nous traquer ?
Et comment se résoudre à tant de changements ?
Tout est allé si vite, à peine une vie d’homme
Je suis né dans un monde qui las n’existe plus.
C’est au nom du progrès qu’on en a fait l’abus.
De tout ce qui n’est plus n’en peut faire la somme !
Ma mémoire est peuplée comme dans un musée
De toutes ces images où je grandis enfant
Je les range, précieux, et sans m’en amuser
Dans des textes où toujours c’est mon cœur qui se fend.

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