Le langage des autres.
Publié le 03 août 2025
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Un oiseau m’a parlé l’autre jour dans les bois
Regarde bien autour, et surtout souviens-toi
Ces arbres et ces fleurs que tu admires et vois
Demain ne seront plus, pas plus que serai moi.
Ce seront d’autres hommes, si bien sûr ce n’est toi,
De ceux qui tout abattent et ensuite nettoient
Pour bâtir d’autres villes, d’autres routes et quoi ?
Des lieux où la nature a perdu tous ses droits.
Un poisson m’a tenu même conciliabule
Au milieu des remous, ponctués de ses bulles
Il m’a dit la rivière était ma maisonnée
Je ne puis plus survivre elle est empoisonnée.
Par d’innombrables hommes et peut être par toi
De ceux qui tout rejettent sans songer même à moi
Qui transforment en égouts jusqu’aux plus nobles fleuves
Sans penser un instant à ceux qui s’y abreuvent.
Un chat m’a regardé avec des yeux ronds
Il m’a tourné le dos, est parti dans un bond
Il semblait m’avertir de ne pas rester sourd
Le chemin que tu prends n’aura pas de retour.
Car partout dans le monde des hommes, même moi
Ont oublié la terre, sa nature et ses lois
Bientôt quand ils seront à leur tour aux abois
Ils se demanderont alors trop tard, pourquoi ?
Regarde bien autour, et surtout souviens-toi
Ces arbres et ces fleurs que tu admires et vois
Demain ne seront plus, pas plus que serai moi.
Ce seront d’autres hommes, si bien sûr ce n’est toi,
De ceux qui tout abattent et ensuite nettoient
Pour bâtir d’autres villes, d’autres routes et quoi ?
Des lieux où la nature a perdu tous ses droits.
Un poisson m’a tenu même conciliabule
Au milieu des remous, ponctués de ses bulles
Il m’a dit la rivière était ma maisonnée
Je ne puis plus survivre elle est empoisonnée.
Par d’innombrables hommes et peut être par toi
De ceux qui tout rejettent sans songer même à moi
Qui transforment en égouts jusqu’aux plus nobles fleuves
Sans penser un instant à ceux qui s’y abreuvent.
Un chat m’a regardé avec des yeux ronds
Il m’a tourné le dos, est parti dans un bond
Il semblait m’avertir de ne pas rester sourd
Le chemin que tu prends n’aura pas de retour.
Car partout dans le monde des hommes, même moi
Ont oublié la terre, sa nature et ses lois
Bientôt quand ils seront à leur tour aux abois
Ils se demanderont alors trop tard, pourquoi ?

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