Le marin et la mer
Publié le 03 août 2025
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Combien nous font rêver les anciennes frégates
Toutes voiles dehors, dont les mâts nous épatent
Leurs rangées de canon, à tribord et bâbord
Aussi les vieux galions aux flancs regorgeant d’or.
Ce ne sont ces marins des navires de guerre,
Ceux-là avec les eaux ne flirtent peu ou guère,
Dont je voudrais narrer le lien parfois tendu
Qu’ils ont avec des flots où sont parfois perdus.
Mais plutôt ces pêcheurs qui s’en vont à la mer
Pour chercher le poisson qu’ils ramènent à terre.
Tous ces navigateurs qui ont pour seul projet
D’aller quêter sous l’eau ce qui peut y nager.
Celui qui va voguer sur son petit voilier
Pour prélever un peu de ces proies écaillées
Celui ne va prendre que ce qu’elle veut donner
Il ne met en péril la vie qu’elle sait bercer.
Mais celui qui s’en va sur un grand chalutier
Armé de grands filets pour les fonds massacrer
Qui va pêcher sans cesse pour en faire un butin
Indifférent, poissons, baleines ou fretins,
Qui dépouille les eaux de leurs vies innombrables
Sans choisir parmi elles, l’abondante et la rare
Qui s’en va rejeter tout ce dont il ne veut
Celui-là qu’il le sache que la mer lui en veut.
Et il y a celui qui ne pèche ou guerroie
Qui glisse sur les eaux sans rechercher de proie
Juste pour le plaisir de goûter l’océan
Tempêtes ou Alizée sont son contentement.
Souvent en solitaire, il part à l’aventure
Pour nouer d’autres liens avec dame nature
Sur le miroir liquide où dansent les lumières
Au vent et au soleil il envoie ses prières
Voit le bouchon ailé sur les eaux intranquilles
Loin du monde agité qui fait les grandes villes
Il s’y trouve à bord comme dans sa coquille
Il rencontre la paix, son bateau est une île.
Toutes voiles dehors, dont les mâts nous épatent
Leurs rangées de canon, à tribord et bâbord
Aussi les vieux galions aux flancs regorgeant d’or.
Ce ne sont ces marins des navires de guerre,
Ceux-là avec les eaux ne flirtent peu ou guère,
Dont je voudrais narrer le lien parfois tendu
Qu’ils ont avec des flots où sont parfois perdus.
Mais plutôt ces pêcheurs qui s’en vont à la mer
Pour chercher le poisson qu’ils ramènent à terre.
Tous ces navigateurs qui ont pour seul projet
D’aller quêter sous l’eau ce qui peut y nager.
Celui qui va voguer sur son petit voilier
Pour prélever un peu de ces proies écaillées
Celui ne va prendre que ce qu’elle veut donner
Il ne met en péril la vie qu’elle sait bercer.
Mais celui qui s’en va sur un grand chalutier
Armé de grands filets pour les fonds massacrer
Qui va pêcher sans cesse pour en faire un butin
Indifférent, poissons, baleines ou fretins,
Qui dépouille les eaux de leurs vies innombrables
Sans choisir parmi elles, l’abondante et la rare
Qui s’en va rejeter tout ce dont il ne veut
Celui-là qu’il le sache que la mer lui en veut.
Et il y a celui qui ne pèche ou guerroie
Qui glisse sur les eaux sans rechercher de proie
Juste pour le plaisir de goûter l’océan
Tempêtes ou Alizée sont son contentement.
Souvent en solitaire, il part à l’aventure
Pour nouer d’autres liens avec dame nature
Sur le miroir liquide où dansent les lumières
Au vent et au soleil il envoie ses prières
Voit le bouchon ailé sur les eaux intranquilles
Loin du monde agité qui fait les grandes villes
Il s’y trouve à bord comme dans sa coquille
Il rencontre la paix, son bateau est une île.

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