le monde est à vous.
Publié le 04 août 2025
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Le plus petit, le plus humble, le plus modeste
Peut par nous, par des mots, être glorifié
Même sans la beauté de la forme ou du geste
Nous pouvons, si le voulons, le statufier.
Un brin d’herbe ainsi arrive, oh miracle,
À devenir héros en franchissant l’obstacle ;
Traversant le bitume, flèche irrésistible
Il accomplit ce qu’on croyait hier impossible.
Ce n’est que le regard qui confère aux choses
Le prix que l’on accorde à un bouquet de roses.
Ce que l’on ne voit pas, sachez, n’a d’existence
L’émotion tout en nous mène seule la danse.
J’ai vu dans mon jardin un tout petit oiseau
Rien d’extraordinaire, juste un simple moineau
Mais cette boule vive, de duvet et de plumes
A réveillé en moi comme une tendre écume.
Par les mots on décrit, on rêve, on invente
Qu’il fasse grand soleil, qu’il neige ou qu’il vente
On raconte un monde avec ses vraies couleurs
On imagine un autre bien plus doux à son cœur.
Dans un simple couteau, soit je vois une épée
Soit un fil bien vulgaire, quand il vient me couper.
Dans un coquelicot, je vois le rouge intime
Ou l’éclair fugace que mon soulier piétine.
Je ne conclurai pas, car vous seul le pouvez
Avec les mots en vous qu’à coup sûr vous couvez
Pour décrire un monde qui n’appartient qu’à vous
Le monde n’est jamais que celui qu’on avoue.
Peut par nous, par des mots, être glorifié
Même sans la beauté de la forme ou du geste
Nous pouvons, si le voulons, le statufier.
Un brin d’herbe ainsi arrive, oh miracle,
À devenir héros en franchissant l’obstacle ;
Traversant le bitume, flèche irrésistible
Il accomplit ce qu’on croyait hier impossible.
Ce n’est que le regard qui confère aux choses
Le prix que l’on accorde à un bouquet de roses.
Ce que l’on ne voit pas, sachez, n’a d’existence
L’émotion tout en nous mène seule la danse.
J’ai vu dans mon jardin un tout petit oiseau
Rien d’extraordinaire, juste un simple moineau
Mais cette boule vive, de duvet et de plumes
A réveillé en moi comme une tendre écume.
Par les mots on décrit, on rêve, on invente
Qu’il fasse grand soleil, qu’il neige ou qu’il vente
On raconte un monde avec ses vraies couleurs
On imagine un autre bien plus doux à son cœur.
Dans un simple couteau, soit je vois une épée
Soit un fil bien vulgaire, quand il vient me couper.
Dans un coquelicot, je vois le rouge intime
Ou l’éclair fugace que mon soulier piétine.
Je ne conclurai pas, car vous seul le pouvez
Avec les mots en vous qu’à coup sûr vous couvez
Pour décrire un monde qui n’appartient qu’à vous
Le monde n’est jamais que celui qu’on avoue.

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