Le monstre
Publié le 03 août 2025
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Il a suivi les traces intrigué par ces pas
Des empreintes étranges qu’il ne connaissait pas
Pas depuis tout ce temps qu’il parcourait ces pentes
Qu’il musardait discret, aux aguets dans les sentes.
Point n’avait de fusil mais était photographe
Son téléobjectif pesait lourd sur sa hanche
Servait parfois de guide à quelque géographe
Et se dissimulait dans un rideau de branches.
De sa chère montagne il savait tous les pièges
Notamment les plus traîtres qui sont par temps de neige
Les arbres et les fleurs, les moindres animaux
Il avait tout saisi dans ses mille photos.
Alors quand ce jour là il aperçut ces traces
Lourdement imprimées au milieu de la passe
Il se demanda fort d’où venait l’animal
Qui laissait sur le sol cet étrange signal.
Une forme tripode, plus large qu’une main
Formée de trois doigts forts, très longs et plutôt fins
Il y avait au bout comme marques de griffes
Mon dieu mais quelle taille avait cet escogriffe ?
Aucun oiseau ici n’avait telle envergure
Il n’y avait pour ça de place dans sa nature
Il se lança prudent sur la nouvelle piste
Curieux de découvrir qui lui rendait visite.
Au détour d’un virage il tomba nez à nez
Avec l’intrus qu’en hâte ainsi il poursuivait
Tout au bout d’un long cou deux yeux le regardait
Un grand bec en dessous aussi le menaçait.
Il recula très vite au risque de tomber
Puis il se mit à rire sans pouvoir s’arrêter
Le monstre qui avait surgit dans la forêt
N’était là qu’une autruche qui s’était égarée.
À quelque kilomètres venait de s’installer
Un de ces élevages comme il en fleurissait
Pour répondre à la mode de mets plus exotiques
Des fermiers initiaient de nouvelles pratiques.
Il captura ce jour dans son bel appareil
La scène n’avait eu jusqu’ici de pareil
Une autruche debout qui semblait très à l’aise
Avec son long cou au milieu des mélèzes.
Des empreintes étranges qu’il ne connaissait pas
Pas depuis tout ce temps qu’il parcourait ces pentes
Qu’il musardait discret, aux aguets dans les sentes.
Point n’avait de fusil mais était photographe
Son téléobjectif pesait lourd sur sa hanche
Servait parfois de guide à quelque géographe
Et se dissimulait dans un rideau de branches.
De sa chère montagne il savait tous les pièges
Notamment les plus traîtres qui sont par temps de neige
Les arbres et les fleurs, les moindres animaux
Il avait tout saisi dans ses mille photos.
Alors quand ce jour là il aperçut ces traces
Lourdement imprimées au milieu de la passe
Il se demanda fort d’où venait l’animal
Qui laissait sur le sol cet étrange signal.
Une forme tripode, plus large qu’une main
Formée de trois doigts forts, très longs et plutôt fins
Il y avait au bout comme marques de griffes
Mon dieu mais quelle taille avait cet escogriffe ?
Aucun oiseau ici n’avait telle envergure
Il n’y avait pour ça de place dans sa nature
Il se lança prudent sur la nouvelle piste
Curieux de découvrir qui lui rendait visite.
Au détour d’un virage il tomba nez à nez
Avec l’intrus qu’en hâte ainsi il poursuivait
Tout au bout d’un long cou deux yeux le regardait
Un grand bec en dessous aussi le menaçait.
Il recula très vite au risque de tomber
Puis il se mit à rire sans pouvoir s’arrêter
Le monstre qui avait surgit dans la forêt
N’était là qu’une autruche qui s’était égarée.
À quelque kilomètres venait de s’installer
Un de ces élevages comme il en fleurissait
Pour répondre à la mode de mets plus exotiques
Des fermiers initiaient de nouvelles pratiques.
Il captura ce jour dans son bel appareil
La scène n’avait eu jusqu’ici de pareil
Une autruche debout qui semblait très à l’aise
Avec son long cou au milieu des mélèzes.

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