Le temps des gamelles
Publié le 03 août 2025
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Une nuit suffit bien pour habiller le monde
D’une seule couleur, tant alors elle abonde
La neige est arrivée pour cette œuvre unique
Donner à la nature cette teinte magique.
Mais de quel adjectif faut-il donc la doter ?
Pour les uns c’est charmant, pour d’autres angoissant
Pour beaucoup c’est gênant, pour le ski épatant
Et pour moi à l’instant, j’en louerai la beauté.
Chaque hiver je l’attend et elle me surprend
Comme ces phénomènes qu’on connait, et pourtant
Chaque fois ils étonnent, chaque fois ils ravissent
Quand bien même ils exigent que contre eux on agisse.
À grands coups de pelle, de balais et de brosses
Pour dégager chemins et permettre aux carrosses
De circuler afin de vaquer à nos tâches,
Quand de la contempler, il faut qu’on se détache.
Le costume est seyant, mais il ne tient pas chaud
Avec trop d’épaisseur, ce n’est pas un cadeau !
Dans de grosses doudounes on va s’envelopper
Pour s’en aller dehors, sans jamais galoper.
Attention aux glissades, les chutes sont fréquentes
J’en ai fait d’ailleurs hier la rude expérience
Sur un peu de verglas sur un chemin en pente
J’ai pris une gamelle, perdu un peu conscience.
Mais sachez je vais mieux, un peu endolori
Les mots sont toujours là ils ne se sont enfuis,
Les maux aussi hélas, ils sont ce qui s’ensuit
De ces pas maladroits dont souvent les gens rient.
D’une seule couleur, tant alors elle abonde
La neige est arrivée pour cette œuvre unique
Donner à la nature cette teinte magique.
Mais de quel adjectif faut-il donc la doter ?
Pour les uns c’est charmant, pour d’autres angoissant
Pour beaucoup c’est gênant, pour le ski épatant
Et pour moi à l’instant, j’en louerai la beauté.
Chaque hiver je l’attend et elle me surprend
Comme ces phénomènes qu’on connait, et pourtant
Chaque fois ils étonnent, chaque fois ils ravissent
Quand bien même ils exigent que contre eux on agisse.
À grands coups de pelle, de balais et de brosses
Pour dégager chemins et permettre aux carrosses
De circuler afin de vaquer à nos tâches,
Quand de la contempler, il faut qu’on se détache.
Le costume est seyant, mais il ne tient pas chaud
Avec trop d’épaisseur, ce n’est pas un cadeau !
Dans de grosses doudounes on va s’envelopper
Pour s’en aller dehors, sans jamais galoper.
Attention aux glissades, les chutes sont fréquentes
J’en ai fait d’ailleurs hier la rude expérience
Sur un peu de verglas sur un chemin en pente
J’ai pris une gamelle, perdu un peu conscience.
Mais sachez je vais mieux, un peu endolori
Les mots sont toujours là ils ne se sont enfuis,
Les maux aussi hélas, ils sont ce qui s’ensuit
De ces pas maladroits dont souvent les gens rient.

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