Le train.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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S’adapter est la clef, face aux changements
S’adapter est possible, mais exige du temps
La vie est malléable, depuis l’aube des temps
À seule condition, que changements soient lents.

Dans ce jeu bien rodé, au fil des millénaires
L’homme est survenu, pressé et en colère 
En siècles jusqu’ici, on comptait son empreinte
Quelques années seulement, et tant d’espèces éteintes !

Tout cela va trop vite, et c’est l’homme lui même 
Qui se voit dépassé, par bien trop de problèmes 
Il en crève chaque jour, dans sa fuite en avant
Sans se préoccuper, même de ses enfants.

Des enfants éduqués, par l’écran des tablettes
Plus que par leurs parents, égarés dans leurs quêtes 
Un monde qui bascule, dans le dénaturé
Sans que l’homme ne pense, même à s’arrêter.

Combien de vies blessées, détruites ou niées 
Dans ce courant à tort, baptisé le progrès 
Des progrès il en fait, mais dans les catastrophes
Trop nombreuses je crains, pour tenir dans ces strophes.

S’adapter c’est flotter sur des temps incertains
Mais nous allons sombrer, pour beaucoup c’est certain
Tous les cris de détresse, seront poussés en vain
L’homme semble impuissant à arrêter son train.
Pierre Jean Boutet - Logo
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