Le train en marche.
Publié le 03 août 2025
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J’ai vu passer des trains au temps de ma jeunesse
Sur cette voie ferrée qui longeait la maison
Ils passaient dans le bruit et à toute vitesse
Sans que je m’intéresse à leur destination.
Plus tard c’est d’autres trains, ceux qu’on dit de mesures
Et aussi le train-train car c’est dans nos natures,
Des trains de décisions qu’on prétend de réformes
Mais c’est toujours l’argent qui en dictait les normes.
Il y eut dans l’histoire des trains vraiment sinistres
Qu’on remplissait d’humains qu’on voulait voir mourir
Sur les ordres de fous, chanceliers ou ministres
Des trains dans nos mémoires qui riment avec le pire.
J’ai pris beaucoup de trains pour aller dieu sait où
Soit pour rentrer chez moi ou aller n’importe où
Là où la vie nous mène au gré de ses à coups
Que l’on soit bien tranquille ou qu’on soit casse-cou.
J’observe à présent des trains de catastrophes
Certaines vont descendre un beau jour à ma porte
Je crains trop de savoir déjà ce qu’elles apportent
Je le dis sans cesser au fil de mes strophes.
Au train où vont les choses, l’arrêt est très prochain
Celui où vont descendre nos illusions demain.
N’entendez-vous déjà siffler dans le lointain
Le cri du dernier train, c’est celui du destin.
Sur cette voie ferrée qui longeait la maison
Ils passaient dans le bruit et à toute vitesse
Sans que je m’intéresse à leur destination.
Plus tard c’est d’autres trains, ceux qu’on dit de mesures
Et aussi le train-train car c’est dans nos natures,
Des trains de décisions qu’on prétend de réformes
Mais c’est toujours l’argent qui en dictait les normes.
Il y eut dans l’histoire des trains vraiment sinistres
Qu’on remplissait d’humains qu’on voulait voir mourir
Sur les ordres de fous, chanceliers ou ministres
Des trains dans nos mémoires qui riment avec le pire.
J’ai pris beaucoup de trains pour aller dieu sait où
Soit pour rentrer chez moi ou aller n’importe où
Là où la vie nous mène au gré de ses à coups
Que l’on soit bien tranquille ou qu’on soit casse-cou.
J’observe à présent des trains de catastrophes
Certaines vont descendre un beau jour à ma porte
Je crains trop de savoir déjà ce qu’elles apportent
Je le dis sans cesser au fil de mes strophes.
Au train où vont les choses, l’arrêt est très prochain
Celui où vont descendre nos illusions demain.
N’entendez-vous déjà siffler dans le lointain
Le cri du dernier train, c’est celui du destin.

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