Lécorce.
Publié le 03 août 2025
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Peut-on parler de choses que l’on n’a pas subies,
Où le droit de conter ce qu’on n’a pas connu,
Parler au nom des autres est-ce une lubie,
S’habiller de malheur alors que l’on est nu ?
Mais dès lors que son corps, que son cœur, que son âme
Ont vécu la souffrance ou rencontré l’amour
N’est-on pas préparé à comprendre tout drame
À vivre des bonheurs qu’on n’a pas tous les jours ?
C’est question de degré, c’est affaire de force
Dès lors que fut marquée de nos êtres l’écorce,
Nous devenons sensibles aux moindres résonances,
Aux échos de l’amour, à ceux de la souffrance.
Le poète emprunte les voies qui s’ouvrent à lui
Porté par la beauté, l’horreur ou le suave
À l’écoute des voix qui frappent à son huis
Il n’est que l’interprète de nos êtres sauvages.
Où le droit de conter ce qu’on n’a pas connu,
Parler au nom des autres est-ce une lubie,
S’habiller de malheur alors que l’on est nu ?
Mais dès lors que son corps, que son cœur, que son âme
Ont vécu la souffrance ou rencontré l’amour
N’est-on pas préparé à comprendre tout drame
À vivre des bonheurs qu’on n’a pas tous les jours ?
C’est question de degré, c’est affaire de force
Dès lors que fut marquée de nos êtres l’écorce,
Nous devenons sensibles aux moindres résonances,
Aux échos de l’amour, à ceux de la souffrance.
Le poète emprunte les voies qui s’ouvrent à lui
Porté par la beauté, l’horreur ou le suave
À l’écoute des voix qui frappent à son huis
Il n’est que l’interprète de nos êtres sauvages.

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