Les chevaux de feu.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 4 lecture
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Sur des chevaux de feu, voilà l’apocalypse
Qui ne laissera rien que des cristaux de gypse
Le désert minéral, recouvert des chimères
De tout ce qu’autrefois a pu porter la terre.

Les cheveux emmêlés, de ses mille gorgones
Sont comme les nuées, des orages qui tonnent
Qui ne laisseront rien que des terres glacées 
Là où jadis des vies venaient se prélasser.

Les durs sabots tranchants, de milliers de cavales
Piétineront le sol comme dit la cabale
Ils ne laisseront rien, que des dunes de sable
Où dans le temps la vie de croître était capable.

L’écume de leurs lèvres s’écoulera à flot
Brûlant de son acide, jusqu’au dernier des os
En ne laissant derrière, qu’une sorte de plâtre 
Là où on ne voit plus, nulle vie qui folâtre.

Jusqu’à leurs excréments, qui souilleront les sols
Étouffant toute vie qui prenait son envol
Ne laissant après eux, qu’une croûte infertile
Espérer y semer de la vie est futile.

Car les chevaux de feu, de toute apocalypse
Sont messagers de mort, on en connaît l’ellipse 
Moi j’entends leur galop, déjà dans le lointain
Qui sait, peut-être seront-ils là demain ?
Pierre Jean Boutet - Logo
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